Etudes2021-09-15 11:15  11 min 254 #2492

sur Pioneer et la courbure de l'espace

 [NR22] Erratum sur des indications géographiques antérieures - Précisions sur la démographie d'Oummo - Précisions concernant les communications télépathiques et les voyages spatiaux - Sonde Pionner

Note 1 : Vous observez vous-mêmes, sans pouvoir encore l'expliquer, ce phénomène de décalage ordinal entre les positions respectives de votre planète Terre et des sondes spatiales situées à grande distance. Il n'existe aucun ralentissement de leur trajectoire, ni aucune variation réelle de la vitesse des ondes émises par ces sondes le long de leur cheminement vers la Terre. Cela est provoqué par le décalage temporel des objets lointains dû à la seule topologie hyperbolique du WAAM. Le « maintenant » de ces objets lointains est situé en avance de plus d'une seconde par rapport au vôtre. La mesure de la vitesse des sondes, basée sur l'analyse des signaux reçus, semble indiquer un ralentissement du mouvement et une position des sondes plus proche que les prévisions théoriques basées sur un mouvement soumis aux seules lois de la mécanique newtonienne dans un espace euclidien. Le chemin tridimensionnel parcouru par le signal est strictement égal au chemin prévu par votre théorie classique, à la vitesse du signal attendue, mais avec un décalage temporel dépendant de la courbure locale - négative - de l'espace-temps qui réduit les distances réelles entre les objets lointains. Vous pouvez d'ores et déjà estimer localement cette courbure en utilisant les données provenant de vos sondes lointaines Pioneer qui font état d'un décalage temporel de 1,23 ± 0,20 seconde le long d'un chemin équivalent à 10^13 mètres. Le chemin spatiotemporel réellement parcouru par le signal est en fait le segment hyperbolique isochrone direct qui sous-tend le chemin tridimensionnel et présente systématiquement une longueur moindre de celle du chemin tridimensionnel apparent.

texte idée conséquence
Vous observez vous-mêmes, sans pouvoir encore l'expliquer, ce phénomène de décalage ordinal entre les positions respectives de votre planète Terre et des sondes spatiales situées à grande distance. "décalage ordinal" : nom donné au phénomène non encore découvert
Il n'existe aucun ralentissement de leur trajectoire, ni aucune variation réelle de la vitesse des ondes émises par ces sondes le long de leur cheminement vers la Terre. l'objet ne ralentit pas, ni la vitesse du signal
Cela est provoqué par le décalage temporel des objets lointains dû à la seule topologie hyperbolique du WAAM. le décalage est dû à la topologie de l'espace.
Le «  maintenant » de ces objets lointains est situé en avance de plus d'une seconde par rapport au vôtre. l'objet est situé une seconde dans le futur, de façon concomitante avec son éloignement dans l'espace-temps si l'objet est actuellement dans notre futur, ce qu'on voit de lui est son passé, quand il était plus proche.
La mesure de la vitesse des sondes, basée sur l'analyse des signaux reçus, semble indiquer un ralentissement du mouvement et une position des sondes plus proche que les prévisions théoriques basées sur un mouvement soumis aux seules lois de la mécanique newtonienne dans un espace euclidien. On a l'impression qu'il ralentit, par rapport à son chemin normal dans un espace plat (sans courbure)
Le chemin tridimensionnel parcouru par le signal est strictement égal au chemin prévu par votre théorie classique, à la vitesse du signal attendue, mais avec un décalage temporel dépendant de la courbure locale - négative - de l'espace-temps qui réduit les distances réelles entre les objets lointains. La courbure réduit les distances réelles entre les objets si l'objet est plus proche qu'on ne le croit, il semble ralentir
Vous pouvez d'ores et déjà estimer localement cette courbure en utilisant les données provenant de vos sondes lointaines Pioneer qui font état d'un décalage temporel de 1,23 ± 0,20 seconde le long d'un chemin équivalent à 1013 mètres. La sonde est située entre 1.03 et 1.43 secondes en avance sur ce qu'elle semble être
Le chemin spatiotemporel réellement parcouru par le signal est en fait le segment hyperbolique isochrone direct qui sous-tend le chemin tridimensionnel et présente systématiquement une longueur moindre de celle du chemin tridimensionnel apparent." Le signal passe par le chemin le plus court

Vulgarisation

je trouve que ce passage est époustouflant, je vais essayer de dire ce que j'ai compris, mais surtout corrigez-moi si je me trompe.
L'objet se déplace dans l'espace réel, et non dans l'espace apparent, ce qui fait qu'il y a un décalage ("ordinal").
La topologie hyperbolique c'est juste l'application à la 3d du fait qu'une distance en ligne droite sur une carte de la Terre est plus longue que la distance réelle à la surface du globe terrestre, ce qui forme un arc de cercle sur le carte 2d (la trajectoire des avions suit cette courbe et non la ligne droite).
Ce qui est fascinant est que l'espace 3d que nous percevons n'est qu'un plan 2d d'une géode (une projection 3d d'un n-espace), avec les mêmes inconvénients, où la ligne droite pour nous n'est pas le chemin le plus court. Mais ce qui compte c'est la géode, pas la carte...

Il paraît surprenant mais c'est parfaitement normal, que les ondes radio ne passent pas par le chemin apparent mais par le chemin réel. Donc le chemin est plus court et arrive plus vite qu'on ne l'aurait cru, ce qui fait que l'objet semble ralentir.
Il en résulte selon la bête mathématique que l'objet est situé "en réalité dans le futur". Parce que ce n'est pas seulement l'espace qui est une illusion par projection mais aussi le temps. C'est à dire que l'objet est actuellement plus loin qu'il ne paraît l'être dans notre projection 3d. (De même que tout objet lancé est déjà présent dans le futur qu'on ne fait que découvrir pas à pas).

Si l'objet était "dans le présent" (comme il semble l'être), il serait plus loin dans l'espace apparent qu'il ne l'est, et si on pouvait mesurer sa position en passant par la courbure, elle serait conforme aux calculs. C'est ça la canonique mécanique newtonienne dans un espace euclidien.
Pour les scientifiques, la seule façon d'expliquer le phénomène est que la sonde est freinée par "une ceinture de matière autour du système solaire".

essai 2

L'histoire de la ligne droite c'est tout un roman...
- la projection
- l'espace réel
- le voyage spatial

Le monde qui nous apparaît n'est en fait qu'une projection planaire au même titre qu'une carte représente une sphère (mais pour nous la 3d représente un n-espace). La déformation occasionnée agit confusément sur l'espace et le temps, d'où le fait que les scientifiques n'arrivent pas à les démêler et considèrent "l'espace-temps" comme une seule entité.

Sur cette carte, les lignes droites ne sont pas les trajets les plus courts dans la réalité. Si on veut représenter les trajets les plus courts, ils prennent une forme d'arc. On peut aussi utiliser l'idée des référentiels : quand le référentiel "moi sur la sphère" détermine une ligne droite (c'est une abstraction mentale), le référentiel "satellite en orbite géostationnaire à basse altitude" observe que ce trajet est une courbe à la surface de la sphère, tandis que le référentiel "observateur qui suit les événements sur une carte" observe encore une autre courbe, qu'aucun des autres référentiels ne peut voir. Elle est seulement due à sa propre carte, qui déforme l'espace pour le mettre en 2D.
Le piéton (ou l'avion) qui veut aller à grande distance en restant à la même latitude ne devra pas suivre cette ligne mais passer par d'autres latitudes pour suivre le chemin le plus court, en plus suivre la courbure de la Terre. Ce chemin réel n'est une ligne droite pour aucun des référentiels. Le trajet le plus court n'est jamais la ligne droite... (contrairement à l'image devenue très populaire du tapis de moquette pliée, mais ils avaient bien prévenu que ce n'était que didactique).

Le truc c'est que nous vivons sur une carte qui représente la réalité, mais on ne peut pas la voir comme elle est réellement.
Le message est que, après avoir élagué les explications triviales, les scientifiques sont en train de découvrir ce que nos amis appellent "la vraie nature de l'espace".

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Il faut comprendre en quoi ces deux passages ne sont pas contradictoires :

- "Le chemin tridimensionnel parcouru par le signal est strictement égal au chemin prévu par votre théorie classique, à la vitesse du signal attendue, mais avec un décalage temporel dépendant de la courbure locale - négative - de l'espace-temps qui réduit les distances réelles entre les objets lointains."

- "Le chemin spatiotemporel réellement parcouru par le signal est en fait le segment hyperbolique isochrone direct qui sous-tend le chemin tridimensionnel et présente systématiquement une longueur moindre de celle du chemin tridimensionnel apparent."

La première phrase fait penser que le signal se déplace à la surface des plissements de l'espace comme la lumière, mais la deuxième dit que le signal se déplace dans l'espace réel, "qui sous-tend" l'espace habituel (conventionnel, notre représentation physique).
Il faut comprendre que la sonde et le signal existent dans l'espace réel, et il est faux de dire que le signal suit "une ligne droite dans l'espace". Il suit "le chemin le plus court" au sein de l'espace réel, qui n'est pas celui qu'on observe.
Les trajets les plus courts dans notre espace ne sont jamais en ligne droite. On découvre avec les lentilles gravitationnelles qu'ils peuvent être courbes, mais on comprend ici qu'ils le sont toujours par nature. Les fluctuations de l'espace ("ondulations incessantes du tissu spatio-temporel induites par la matière imaginaire" dans la NR22) doivent aussi impacter ces trajectoires qui suivent la trame de l'espace qui se déforme constamment. (Par exemple quand un objet tombe au sol il ne se déplace pas, il reste figé sur la trame de l'espace, là où il ne reçoit aucune impulsion pour l'accélérer ; c'est seulement l'espace qui est déformé par la masse terrestre.)

Cela pourrait faire dire que le signal voyage plus vite que la lumière, et la distance qu'il doit parcourir est plus courte que la distance observée de l'objet. Mais ce qui se passe dans l'espace réel, on n'en sait rien, on n'en voit qu'une projection. Par contre il est certain que la sonde, et le signal, existent et se déplacent, d'abord et en premier dans l'espace réel.

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Le reste de la NR22 est très intéressant à relire.
Le passage sur l'illusoire synchronicité est une explication avec des mots nouveaux de ce qui est bien connu en relativité.
Le terme "chemin homotope à l'isochrone direct du cadre spatio-temporel associé" renvoie à un bon nombre de théories.

Donc pour reprendre ce vocable, le signal suit l'isochrone direct (le chemin le plus court) auquel, par projection homotopique, on peut associer une trajectoire dans un cadre spatio-temporel comme le nôtre par exemple, entre autres.

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Du coup on peut faire le rapprochement avec le voyage spatial.

Le terme "subespace" ou "hyperespace" issu de la science-fiction, est devenu courant en vulgarisation mais ici on comprend qu'il relate très mal la réalité.
On est sensés s'étonner, en lisant la Note 1, que les ondes traversent le subespace, réservé aux voyages spatiaux, étant donné qu'ils ont affirmé que les communications n'étaient plus possibles quand ils voyageaient à travers l'espace décadimensionnel. De là on avait l'impression d'une chose inconnue, un monde où les objets sont moins loin. Mais c'est faux.
Si les communications sont impossibles durant le voyage c'est pour une autre raison (ils passent par un univers angulairement voisin du nôtre).

Ainsi le voyage interstellaire n'a que les vraies distances à parcourir, et aucunement celles qui sont rendues apparentes par le cadre spatio-temporel.
Donc finalement cette Note 1 nous dit seulement que les événements observés se déroulent dans l'espace réel, et qu'on ne les perçoit qu'à travers une projection homotopique.
On pourrait se dire, que si tout était projeté correctement, on ne verrait aucune différence, et l'espace paraîtrait plat. C'est d'ailleurs le cas, mais c'est seulement en intégrant la dimension de temps qu'on se rend compte qu'il y a un couac...

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sur les ordonnées temporelles

Vous devez comprendre que deux points distants du WAAM sont soumis aux ondulations incessantes du tissu spatio-temporel induites par la matière imaginaire située dans les WAAM contigus - principalement OUWAAM - et qu'ils ne sauraient se trouver que fortuitement sur la même ordonnée temporelle.

là il parle du cas fictif où il y aurait une synchronicité entre deux lieux de l'espace :

Cet isochrone, toujours plus court que la distance tridimensionnelle apparente (cf. note 1), sera alors confondu avec la ligne isodynamique reliant les potentiels entropiques minimaux le long du chemin réel. La transmission de l'information prendrait, dans ce cas fictif, un temps de translation non nul exactement égal, en valeur négative, au décalage temporel entre les ordonnées respectives de l'émetteur et du récepteur lors de l'émission du signal.

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Ma réflexion porte sur les lignes de l'espace, pour essayer d'éclaircir le terme d'ordonnée temporelle.

Quand un objet est accéléré, il ne l'est que sur une seule des trois dimensions de l'espace. Celle sur laquelle il est lancée, verra défiler l'espace sous ses pieds, perpendiculairement à sa direction. Mais sur les autres axes dimensionnel, l'objet n'a subi aucune impulsion, et sa vitesse nulle consiste à rester figé sur ces deux lignes perpendiculaires de l'espace.
Si les lignes de l'espace sont déformées par des activités externes (masse imaginaires) ou locales (masse importante), alors l'objet suivra tranquillement ces déformations de l'espace, bien qu'en continuant à naviguer sur celle sur laquelle il est lancé.

Le terme des ordonnées temporelles peut être vu un peu comme cela. Ce sont des lignes de connexion causale, mais ces lignes peuvent aussi bien être déformées, que multiples et se croiser.
En physique relativiste on appelle le cône de causalité la partie située à l'avant du bolide à l'intérieur duquel des événements peuvent interagir avec l'objet. Si deux objets ont des cônes de causalité disjoints, alors aucune relation de cause à conséquence n'est possible.

Dans le cas qui est cité, les lignes ordinales temporelles seraient l'équivalent d'une concordance entre les impulsions respectives des deux objets, au sein de l'espace n-dimensionnel.
C'est amusant, car du coup ce n'est pas impossible.

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