Etudes2019-07-30 08:24 @FeF futurenfolie.blogspot.com  21 min 1051 #2022

Dialogue UMMO-Saliano ?

🇬🇧 🇪🇸

Par futurenfolie

Peut-être vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les ummites s'étaient adressés à un groupe d'Espagnols portés sur l'ésotérisme au lieu de contacter des scientifiques.
Et si vous avez lu mes  précédents billets sur Saliano, vous vous êtes certainement posé la question de savoir ce que ce Saliano venait faire dans cette galère.

Bien entendu, tout cela n'a de sens que si les ummites ne sont pas l'invention d'un faussaire. Ce que je ne vous garantirai aucunement... Mais pour pouvoir comprendre la suite de ce billet, acceptez momentanément, s'il vous plaît, de croire que des extraterrestres nous ont envoyé des courriers.


Illustration utilisant une image du site  pixabay.com

Ce billet étant long, je me permets d'insérer un sommaire qui vous permettra de vous y retrouver plus facilement :
----- SOMMAIRE

1) Un billet à plusieurs mains

2) La chronologie des échanges
2-1) Les ummites ne s'intéressaient pas du tout à Fernando Sesma et à son groupe espagnol.
2-2) Comment les ummites ont-ils appris la présence de l'ethnie Saliano ?
2-3) Un message codé en binaire.
2-4) Avec qui Saliano dialoguait-il ?
2-5) La réaction des ummites.
2-6) Il y a bien eu un échange entre ummites et Saliano.

3) Quels étaient donc ces messages ?
3-1) Les messages binaires en clair.
3-1-a) Message en clair de Saliano
3-1-b) Messages en clair des lettres ummites
3-1-c) Message en clair des tweets
3-2) Les messages binaires codés.
3-2-a) Messages binaires codés de Saliano
3-2-b) Messages binaires codés des lettres ummites

4) Quel pourrait être le sens des messages codés ?

5) Mais si les ummites n'étaient pas des ummites...
5-1) Les ummites et Saliano pourraient-ils ne faire qu'un ?
5-2) L'hypothèse du faussaire

Conclusion
----- 1) Un billet à plusieurs mains

Nous avons décidé de tenter de clarifier la question. Je dis « nous » parce que je me suis alliée en quelque sorte avec un autre suiveur pour débroussailler ce mystère. Pour ceux qui se demandent de qui il s'agit (sachant qu'il préfère rester dans l'ombre), je vous dirai juste qu'il ne manque pas de piquants et qu'étant un poil plus enthousiaste que moi, il a fourni un travail considérable, synthétisé sous forme de longs fichiers pdf, tout en allant sensiblement plus loin que moi dans ses conclusions.
Je pourrai mettre ses documents à votre disposition, il m'y a autorisé, mais je préfère qu'il en exprime vraiment le souhait.

Nous nous sommes lancés dans cette entreprise, inspirés par les tweets d'un certain suiveur qui séjourne en Mongolie et qui s'est intéressé à la mare citée dans le document E36 de Saliano. Il se reconnaîtra et je le salue au passage.

Ce que vous trouverez ici, c'est donc mon éclairage personnel sur une recherche commune.

2) La chronologie des échanges

2-1) Les ummites ne s'intéressaient pas du tout à Fernando Sesma et à son groupe espagnol.

Tout d'abord, il faut bien comprendre que les ummites n'ont pas contacté Fernando Sesma en 1966 parce qu'ils le trouvaient intéressant, ni pour ses beaux yeux d'ailleurs. Ils lui ont écrit des courriers uniquement parce qu'ils voyaient en lui le moyen d'atteindre Saliano, une autre ethnie extraterrestre qu'ils ne connaissaient pas, mais qui était là avant eux et dont ils venaient d'apprendre l'existence un peu par hasard (les ummites ont débarqué en mars 1950)...

 D53 (1966) : « Quand nous avons établi un contact avec vous, nous n'avions qu'un seul mobile : La découverte que dans vos allusions concernant ce mystérieux être que vous appelez Saliano, vous faisiez allusion à des mots prononcés par lui »

Si on se met 5 minutes à leur place, on peut comprendre qu'ils devaient être à la fois curieux et inquiets. D'autant qu'ils ne comprenaient pas pourquoi Saliano s'adressait à un amateur d'ésotérisme et de contacts fumeux, ce qui impliquait à leurs yeux que le comportement et le but de Saliano seraient très difficiles à cerner.

 D53 (1966) : « Qu'un Espagnol puisse avoir des contacts de cette nature nous parut surprenant, car nous pensions que d'autres probables visiteurs de la Terre, en établissant des relations avec ses habitants, ne pouvaient le faire (comme nous) qu'avec des personnalités des Nations plus évoluées dans le domaine Social et Scientifique. »

Pour mieux comprendre comment ils ont détecté l'existence de l'ethnie Saliano, remontons dans le passé.

2-2) Comment les ummites ont-ils appris la présence de l'ethnie Saliano ?

Les ummites atterrirent en mars 1950 sur notre sol. Et ils remarquèrent que les terriens faisaient allusion à de nombreux cas d'OVNI. La vague de 1954 ne leur échappa pas.

 D73 : « Peu après notre première arrivée en France, nous avons pu nous apercevoir qu'OYAAGAA faisait l'expérience d'une réelle augmentation de témoignages visuels de nefs lenticulaires vulgairement dénommés "soucoupes volantes". »

Bien entendu, ils ont cherché à savoir quelles ethnies pouvaient ainsi nous visiter et comment établir un contact avec elles. Ils ont vite compris que les contactés terriens pouvaient servir d'intermédiaires innocents.

 D73 : « Mais nous n'écartions pas la possibilité d'utiliser quelque subterfuge psychologique qui nous permette de vous utiliser comme lien inconscient et inoffensif pour que nous entrions en contact avec eux. Deux cas confirmèrent notre intuition. Aux états-Unis d'Amérique du Nord, le récit bibliographié d'un atterrissage d'un Flying Saucer révéla à mes frères en mission là-bas des faits très précieux qui servirent à démontrer que nous n'étions pas dans l'erreur. Malgré tout, quand nous tentâmes de les localiser ils avaient évacué le pays. »

Et les ummites se sont donc mis à lire avidement tout ce qui pouvait paraître sur le sujet. C'est ainsi qu'un beau jour de 1965, ils sont tombés sur Sesma :

 D73 : « La seconde découverte fut faite par mes frères de Madrid à la fin de l'année 1965. Une modeste publication dénommée "Diez Minutos" insérait périodiquement une section intitulée "les extraterrestres parlent" signée par un Espagnol : Fernando Sesma. »

Les ummites, très organisés, font passer systématiquement les textes des contactés à la moulinette de leurs ordinateurs où ils sont analysés en profondeur, et c'est là qu'ils découvrent avec stupeur qu'un code est caché dans la prose assez loufoque de Sesma.
Ce message leur paraît difficilement être imputable au hasard et surtout, hors de portée des terriens. Fernando Sesma aurait écrit ce texte sous la dictée d'une mystérieuse source Saliano.

 D53 (1966) : « dans vos allusions concernant ce mystérieux être que vous appelez Saliano, vous faisiez allusion à des mots prononcés par lui, mais dont une analyse rapide montra l'existence d'un message codé connu par tous ceux qui ont atteint un niveau technologique capable de nous permettre de voyager au-dessus des limites imposées par les phénomènes et les lois physiques d'un cadre de l'espace tridimensionnel. »

 D73 (27/03/69) : « Mais l'étonnement de mes frères atteignit son paroxysme quand, en soumettant l'un d'eux à notre unité d'analyse, nous découvrîmes un contenu crypté insolite. »
« La probabilité qu'une version de ce type fut significative dans un code seulement connu par des réseaux sociaux de haut niveau culturel et technique était proche de zéro. Il était pratiquement impossible que l'auteur des articles ait inventé ce message. Nous pouvons assurer qu'aucun homme de la TERRE ne peut, en l'état actuel, en connaître le sens. »

2-3) Un message codé en binaire.

Le message codé, bien que noyé dans un fatras symbolique et ésotérique, utilisait une technique très simple, que les ummites, des années plus tard, nous ont révélée.

 D73 : « Il ne s'agissait pas d'un système de chiffrage compliqué. Simplement les mots en espagnol avec des nombres de lettres paires s'assimilaient au chiffre zéro et les impairs au chiffre un. »

On peut s'étonner que les ummites ajoutent toujours dans la D73 : « un code seulement connu par des réseaux sociaux de haut niveau culturel et technique ». C'est évidemment faux. Je serais tentée d'y voir une forme d'humour.

Malheureusement pour eux, les ummites n'avaient pas toutes les billes. Ils n'avaient que le début du message...

 D73 : « Le message codé était cependant incomplet. »

2-4) Avec qui Saliano dialoguait-il ?

Difficile de savoir avec qui dialoguait Saliano, mais le message étant hors de portée des terriens, ses interlocuteurs ne pouvaient être que d'autres extraterrestres. On peut même imaginer que Saliano signalait subtilement sa présence aux nouveaux débarqués sur la planète, mais c'est là pure spéculation.

2-5) La réaction des ummites.

Du coup, les ummites s'activent, explorent toutes les communications de Sesma et le suivent à la trace...
Ils vont même jusqu'à ouvrir ses courriers.
 D73 : « Mes frères décidèrent même d'intervenir secrètement dans la correspondance de Fernando Sesma. »

Et ils entrent en contact téléphonique avec lui le 14 janvier 1966, l'informant au passage du futur atterrissage d'Aluche.
 D21 : « Nous établîmes un premier contact avec lui le 14 janvier 1966 en le soumettant à une série d'épreuves pour nous assurer de sa bonne foi ou de son excès de crédulité. »

 D73 : « À ce moment-là nous avions établi un contact avec Monsieur Fernando Sesma par téléphone. Un simple "test" nous confirma de sa vraie bonne foi et de sa faible crédulité non exempte cependant d'esprit critique. »

2-6) Il y a bien eu un échange entre ummites et Saliano

Les manœuvres d'approche des ummites portent leurs fruits puisque Saliano répond et leur envoie (via Sesma qui n'est au courant de rien) la suite du message.
 D73 : « Il ne fut pas nécessaire d'attendre longtemps. Un second message attribué à une entité dénommée "Saliano" intégrait le reste de l'information chiffrée (le contenu littéral manquait d'intérêt pour nous et nous inclinions à juger que son apparent symbolisme était une excuse futile). »

Donc si on récapitule, un premier message codé de Saliano paraît en 1965 (entre le 28 août et le 23 octobre) dans le journal "Diez Minutos".

Et un second message intègre le reste de l'information chiffrée. On est donc amené à penser qu'il ne s'agit pas du document référencé  E36, dont la source déclarée est bien Saliano, mais qui date du début des années 1960. Sans l'article de "Diez Minutos", il est difficile de se repérer dans la chronologie exacte des textes.

3) Quels étaient donc ces messages ?

3-1) Les messages binaires en clair.

En ce qui concerne les messages binaires en clair, on connaît ceux des ummites et une partie de ceux de Saliano.

3-1-a) Message en clair de Saliano :
 E36 : « 100 101 110 011 »
On notera que ce message de 12 bits est organisé en 4 triplets.

3-1-b) Messages en clair des lettres ummites :

 D21 (1967) : « 1011010111 - 100101 - 101000100111 »
 D89 (1969) : « 1011010111 100101 101000100111 - 110101111110 0100111 »

La D89 reprend le code de la D21 mais en le prolongeant. On notera que le découpage est le suivant : 10 bits, 6 bits, 12 bits, 12 bits et 7 bits. Curieusement, le dernier paquet commence par un 0 qui normalement devrait être non significatif s'il s'agissait de nombres.

3-1-c) Message en clair des tweets :

Plus tard, les ummites sur Twitter (si ce sont toujours des « ummites »), ont organisé le message de la D89 complété par le code de Saliano en un tableau de lignes de 6 lignes de 12 bits organisées en triplets.

 W1 - tweet 113 :
« 001 011 010 111 : D21
000 000 100 101 : D21 sauf les six premiers 0
101 000 100 111 : D21

110 101 111 110 : D89
000 000 100 111 : D89 sauf les cinq premiers 0
100 101 110 011 » Initialement présentée comme une énigme dont la réponse se révéla être le code de la E36.

Pourquoi des lignes de 12 bits ?
Parce qu'on le voit ci-dessus, les paquets semblent s'organiser ainsi. Il faut admettre cependant que les 0 non significatifs ne figurent pas dans les lettres ummites. Reste que le 0 du dernier paquet n'est pas très cohérent avec cette idée. Les 12 bits sont assez logiques également dès lors qu'on sait que les ummites comptent en base 12. Mais pourquoi serait-ce le cas de Saliano ?

Pourquoi ce découpage en triplets ?
Parce que les tweets se basent sur le code en clair de Saliano, qui selon les tweeteurs est un complément du message de la D89.
Si le sens des messages échangés est en rapport avec les IBOZOO UU (voir au paragraphe 4), les triplets sont logiques.

Pourquoi avoir découpé le tableau en 2 sections ?
Parce que la D89 sépare les bits en 2 parties par un tiret. Tout se passe comme si la D21 donnait une première partie du tableau, et la D89 la seconde (sauf la fin présentée par OAXIBOO comme une énigme à trouver).

3-2) Les messages binaires codés.

Là nous entrons dans la partie la plus spéculative du billet.

3-2-a) Messages binaires codés de Saliano

La lettre  D73 nous informe que les textes de Saliano renferment un message codé basé sur le nombre de lettres des mots modulo 2 (un nombre de lettres impair donne la valeur 1 et un nombre de lettres pair la valeur 0).

Nous nous sommes demandé si les textes de Saliano étaient entièrement codés ou seuls des extraits. Nous avons opté pour la seconde solution. Et donc la question qui suivait était : comment identifier les chaînes de mots codées ? Ces mots devaient bien être repérables d'une façon ou d'une autre dans le texte.

Notre tweeteur de Mongolie nous a soufflé (inconsciemment?) une solution possible : examiner les parties de texte en capitales d'imprimerie. Évidemment, il faut s'en tenir à la version d'origine, c'est-à-dire en espagnol.
Une phrase en capitale se démarque nettement dans la  E36 : « LA BARRIGA DE UNA RANA TIENE UN OMBLIGO QUE PUEDE TAPARSE CON UN CAL­CETÍN DE ENCAJE SI LO DESEA ISABEL NIDO. »

Ce qui donne si on convertit en binaire :
« 010101011111000000100 »
Si on s'amuse à séparer les 12 premiers bits du reste, on constate la présence de 6 zéros au début du paquet suivant. Ces 6 zéros auraient bien pu apparaître comme des 0 non significatifs aux tweeteurs des années 2000, qui s'en seraient inspiré pour leur tableau.

3-2-b) Messages binaires codés des lettres ummites

À ce stade, nous nous sommes dit que les ummites avaient certainement respecté un protocole d'échange équivalent s'ils voulaient obtenir une réponse de Saliano et que, peut-être, on pouvait trouver dans la version espagnole des toutes premières lettres adressées à Sesma des chaînes de mots en capitales qui correspondaient à un code binaire.

Le hic, c'est que les lettres U regorgent de mots en capitales. Lesquels fallait-il considérer ?
Notre idée était d'examiner si plusieurs lettres U reprenaient des séquences de bits significatives par rapport à celles de la E36 ou de la D89.

On pouvait penser que les U avaient d'abord essayé des approches codées discrètes avant d'obtenir une réponse. Et si le protocole suivi était identique, on pouvait s'attendre à un format assez répétitif du contenu binaire du message. Nous avons laissé de côté le format proposé dans le tableau des tweets, car il n'y a aucune certitude que cette source soit en lien avec les ummites de 1966.

Le contact avec Saliano ayant été finalement obtenu, les ummites auraient alors explicité l'affaire en 1969 dans les lettres D73 et D89.

Avons-nous trouvé des correspondances significatives ?
Nous laisserons les amateurs de probabilités en juger, sachant que certaines chaînes de bits se recoupent sur 14 ou 15 bits consécutifs.

Mon comparse s'est lancé de son côté dans un programme qui pour chacune des lettres à Sesma :
- extrayait les mots en capitales
- transformait chaque mot extrait en un bit en fonction de son nombre de lettres
- concaténait les bits ainsi obtenus
- déterminait automatiquement les concordances entre cette séquence de bits et la chaîne de bits de la D89.
Cela fait partie des documents qu'il a formalisés en pdf.

Je ne donnerai ici que les résultats qu'il a obtenus. C'est un extrait d'un de ses pdf. Il a colorié les séquences de bits en concordance avec la D89.

Je vous avouerai que je n'ai pas vérifié les résultats.

Les bits en gras sont ceux qui correspondent au résultat du même algorithme appliqué à la lettre de Saliano E36 comme on peut le voir ici :

Certains considéreront qu'il ne faut peut-être pas prendre en compte tous les mots en capitales des lettres mais seulement ceux de segments de phrases suffisamment longs.
Mais même ainsi, on retrouve des concordances.
Ainsi dans la  D23, on aura : « LOS TESTIMONIOS TIENEN EXACTAMENTE EL VALOR QUE LES OTORGAN LOS RAZONAMIENTOS EN QUE SE APOYAN »
Ce qui donne en binaire : « 110101111110100 »
Et on s'apercevra que cela coïncide curieusement avec la  D89, surtout si on fait abstraction du premier 0 du dernier paquet qui est peut-être non significatif :

Si on estime que ces concordances de chaînes sont significatives car non aléatoires, on en déduira que les ummites dans leurs premiers courriers à Sesma envoyaient régulièrement et à la barbe des Espagnols des messages codés à Saliano.

4) Quel pourrait être le sens des messages codés ?

Impossible de le dire. Mais on peut présumer que des indices sont donnés dans la  E36.
Cette lettre évoque deux sujets qui pourraient bien correspondre à la signification du code :

- des coordonnées astronomiques dont on se demande bien ce qu'elles viennent faire là.
« Identifions une galaxie, pas une quelconque, mais une que je sais avoir été identifiée dans la série connue des astronomes terrestres. La NGC 5236 (Messier 83) que vous pouvez identifier par une ascension droite de 13 heures 34'3 minutes et une déclinaison de - 29 grades 37 minutes, avec une magnitude apparente de 8'06. Elle se présente à vous avec son plan galactique orienté par rapport à la direction de la Terre sous un angle minimal de 73° 12' 16'', de sorte qu'il est possible d'observer son noyau et ses bras spiraux immergés dans une immense nébuleuse de poussières. »

- des entités qui font penser furieusement aux IBOZOO-UU des ummites (rappelons que c'est en inversant les axes des I.UU que les ummites changent d'univers et raccourcissent de manière conséquente leurs voyages spatiaux). Comme les ummites, on l'a vu plus haut, précisent que nous ne pouvions accéder au sens du message, cette seconde interprétation peut s'imposer. Et on retombe alors sur le découpage en triplets permettant de repérer les coordonnées des axes.
De là à penser que le message indiquait les changements d'axes d'I.UU nécessaires pour le transfert dans l'autre univers, il n'y a qu'un pas que les tweeteurs ummites ont peut-être franchi.
 E36 : « De telles entités pourraient être susceptibles d'être des composants différenciés de nature angulaire qui en chaîne deviennent un Cosmos »

5) Mais si les ummites n'étaient pas des ummites...

5-1) Les ummites et Saliano pourraient-ils ne faire qu'un ?

La lettre E36 reprend beaucoup de sujets abordés par les ummites (en les noyant dans un ensemble symbolique confus et ésotérique). On serait donc en droit d'associer les ummites et Saliano. Mais on voit mal pourquoi Saliano aurait simulé un dialogue avec lui-même, si ce n'est pour bien enfoncer l'idée mensongère que l'on serait en face de deux ethnies différentes.

5-2) L'hypothèse du faussaire

Beaucoup de sceptiques prétendent que José Luis Jordán Peña aurait décidé d'inventer la fable ummite en écoutant Sesma évoquer Saliano.
Toutefois, si les concordances des séquences binaires ne sont pas imputables au hasard (j'aimerais l'avis de matheux...), on voit mal pourquoi un faussaire se serait donné tant de mal à les mettre en place pour qu'au final elles passent quasiment inaperçues...

Conclusion

Alors, que disent les probabilités ? Hasard ou pas hasard ?
Si les concordances ne relèvent pas du hasard, on aurait un indice en faveur de l'hypothèse extraterrestre.

C'est franchement énervant de ne pas disposer de l'article du "Diez Minutos" de 1965 reprenant le texte codé de Saliano, celui que les ummites auraient repéré !
Je lance un appel à mes lecteurs : si quelqu'un a retrouvé cet article, je suis preneuse...

Encore merci à celui qui ne manque pas de piquants pour le travail fourni et à notre nomade de Mongolie de nous avoir inspirés.

 futurenfolie.blogspot.com

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