Etudes2022-04-28 19:58  18 min 180 mis à jour le 2022-05-08 12:29 #2588

Sur le traité START signé par Bush et Gorbatchev en 1991, et le traité FNI signé en 1987

La  D1751, qui date de janvier 1991, évoque la rencontre, ici décrite comme tripartite, entre Gorbatchev et Bush, et la délégation de Oummo. Rien ne dit qu'ils étaient présents mais il semble relativement clair qu'ils aient rencontré chacun des protagonistes.

En ce moment se termine la mission que nous nous étions imposée auprès des grandes puissances de la Terre. A la suite d'un entretien avec chacun des deux présidents d'URSS et d'EU, ceux-ci comprirent que le péril nucléaire qui flottait au dessus de leur planète (OOIAA) si la tension continuait à croître jusqu'au point de rupture (UUGAA), cette situation étant malheureusement imminente.

Peut-être avez-vous assisté à un changement surprenant. Au point que personne n'imagina jamais que des structures aussi solides subiraient un changement si profond. L'essentiel est que les deux États en vinrent à réduire substantiellement leur arsenal mortifère. Aussi bien, les E.U. se sont aussi engagés à ne pas faire un pas de plus dans leur escalade agressive envers d'autres pays sans tenir compte du consentement du président et du secrétaire général des Nations Unies. Jusqu'ici notre intervention, comme signature de celle-ci sur toute la planète, eut lieu sur le territoire soviétique (Voronej) et, comme marque de celle-ci sur toute la planète, un (IVOOSO AIIDA) (terme difficile à traduire : inversion des atomes) permit de montrer notre marque (deux barres croisées entre deux arcs situés de part et d'autre d'un axe de symétrie) se détachant sur la surface de notre nef brillant par ionisation (AAWOLEEAA OEWE OEM)

Nous avons appris la nouvelle à la presse de toute la planète (OOIAA). Grâce à la collaboration des EU et de l'URSS, nous avons ainsi scellé la collaboration de notre civilisation avec Michael Gorbachof et Georges Bush. Depuis le 18 avril à 15 h 06, où se célébra un contact avec le Président de la dernière nation citée, nous n'en avons eu aucune entrevue et nous n'en aurons aucune autre, notre mission est terminée.

Ce résultat est le fruit de plusieurs années de négociations, qui, qi on inclue la prise de contact, devait bien remonter à une dizaine d'années.

Conférence d'Essen

(ajout du 8/05/2022)

1. Extraits de  [H32] [D1551] Invitation à Essen :

Cette lettre à Darnaude (et 38 copies) invite leurs destinataires en Allemagne pour assister à cette conférence.

Ami qui nous est cher. Nous voulons vous informer sur la réunion que nous allons établir dans la Ville d'Allemagne (Essen) pour vous communiquer les plans qui auront lieu avec la collaboration des deux grandes puissances USA et URSS. Je suis certain avec une grande connaissance que vous donnez, à la nouvelle l'énorme importance qu'elle a.

En passant, elle désigne Darnaude comme témoin de Voronej :

Vous avez vu vous-même notre signe matérialisé sur une AAWOOLEAA OEUEE OEMM (NEF POUR LE DEPLACEMENT) qui est descendue sur la cité de Voronej. (L'Union Soviétique). Cela a été le signal au monde de notre alliance avec la Terre.

Enfin, la partie qui nous intéresse :

Une fois le danger dissipé, l'humanité de ce Réseau peut dormir en paix. Nous n'avons détecté aucun des présages avec lesquels les"voyants"vous terrorisent.

Vous pourrez le constater quand vous atteindrez l'an 2000. Gigantesque effort qui a été possible avec des réunions secrètes tenues par nous et par les grands leaders du monde.

2. Extraits de  [D1492] Conférence d'ESSEN :

Dans l'ordre, ils sont entré en contact avec les deux leaders [Gorbatchev et Bush], le premier entretien le 24/02/1989, fait une proposition de 32 points en deux phases, la première s'est terminée le 1 février 1990, et consistait visiblement à faire tomber le mur de Berlin (9 novembre 1989).

Cependant nous voulons offrir notre contribution à la paix de cet astre froid. Nous sommes entrés en contact avec deux leaders de grandes nations avec lesquels nous avons eu plusieurs entretiens (le premier le 24 février 1989). Nous avons décliné notre identité et fait une proposition de 32 points en 2 phases. La première a été très rapide et se terminera le 1er février 1990. Les deux mandataires ont exécuté leurs obligations de libérer les peuples opprimés.

Peuple de la Terre (OOYAAGA): Nous avons finalement tenu notre promesse de libérer la Terre de la menace nucléaire qui pesait sur votre astre froid. La seconde phase commencera par la conférence réservée au démantèlement des armes tactiques de rayon d'action moyen (Armes dites de "théâtre" RBM) Ainsi que les missiles balistiques intercontinentaux ICBM. Ainsi ils s'engagent à détruire tous les systèmes antimissiles ABM, et toutes les armes situées dans les sous-marins SLBM. On gèlera les programmes appelé en occident SDI.
Nous avons prévenu un groupe restreint en Allemagne qu'en mars 1989 se produira la libération de tous les pays de l'Est. En même temps que nous avons avisé un groupe restreint en Espagne d'une alerte atomique quelques jours avant qu'elle se produise. Également nos fidèles amis australiens reçurent bien avant une communication leur annonçant le triomphe URSS - USA réussissant la jonction Apollo 18 et Soyouz 19. Tous les OEMII de la Terre ont interprété nos lettres comme provenant de quelque groupe secret US.

Ce qui est intéressant est que l'atterrissage de Voronej avait un rapport avec l'accomplissement de la mission qui a conduit au désarmement nucléaire des grandes nations. La première mention de 1966 évoque un accident malencontreux.

Le 21 mai 1966 un vaisseau d'UMMO fut aperçu pour la première fois dans les environs de l'île américaine d'Andros à cause d'un malencontreux incident (dans lequel fut accidenté un OEMII de la Terre, victimes de notre UEUAA OEEMM (nef) et laissé pour mort. Nous avons cette fois délibérément voulu signaler notre présence dans la ville soviétique de Voronez le 27 septembre 1989. En exposant l'anagramme du Conseil Général de UMMO. Nous avons donné le maximum de publicité à l'évènement coïncidant à la libération du socialisme dans beaucoup de nations.

Finalement : le doute que nous avions vis à vis de la Terre s'est dissipé; celui d'avoir depuis plusieurs années abusé de sa générosité, elle qui nous montrait sa culture, et en nous faisant connaitre nombre de ses systèmes biologiques, ethnographiques, météorologiques et statigraphique-géologique. Jamais nous n'avons prétendu que vous copiiez nos connaissances. Nous prenons à témoins nos chers amis d'Allemagne, du Canada, d'Australie, d'URSS, d'Espagne, du Zimbabwe, des États-Unis, de la Hollande, du Mexique.

Sommet de Genève (1985)

18 novembre 1985 : première rencontre Gorbatchev / Reagan au sommet de Genève.
La chose notable est que les deux hommes semblent étonnamment bien s'entendre.

Le premier jour leur discussion était tendue, la partie russe, fraîchement arrivée au pouvoir, dénonçait le programme de militarisation de l'espace appelé "l'initiative IDS", ou "programme Star Wars". La partie américaine assura qu'elle n'était que défensive.

À la fin de la journée, Gorbatchev aurait qualifié Reagan de « conservateur » et de « dinosaure », tandis que le président américain qualifiait le dirigeant soviétique de « tête dure de bolchevik ».

Bien que le premier jour des négociations se soit terminé dans une impasse, les observateurs ont remarqué quelque chose qu'ils n'avaient pas observé dans les relations USA-URSS depuis longtemps : la chimie personnelle entre les deux dirigeants était clairement visible.

Il en résultera la déclaration suivante, le 21 novembre au matin :

« Les parties, après avoir discuté des questions de sécurité clés et conscientes de la responsabilité particulière de l'URSS et des États-Unis dans le maintien de la paix, ont convenu qu'une guerre nucléaire ne pouvait pas être gagnée et ne devait jamais être menée. Reconnaissant que tout conflit entre l'URSS et les États-Unis pourrait avoir des conséquences catastrophiques, ils ont souligné l'importance de prévenir toute guerre entre eux, qu'elle soit nucléaire ou conventionnelle. Ils ne chercheront pas à atteindre la supériorité militaire »

source des citations :  fr.rbth.com

wiki : fr.wikipedia.org
Universalis :  universalis.fr

En 1986, Gorbatchev se rendra aux EU.
En 1987, Reagan se rendra en Russie.
C'est là que d'après Lavrov aura été prononcé la phrase : "il ne peut y avoir de vainqueur dans une guerre nucléaire".

Reagan évoque des extraterrestres belliqueux

Ce qui suit est extrait de  ovni-extraterrestre.com :

- Le 24 avril 1984, les communications de l'avion présidentiel sont coupées pendant plusieurs heures.

- Ronald Reagan fit ce commentaire à Chicago, le 4 Décembre 1985, lors d'une session de question-réponses après un discours sur les droits de l'Homme et l'Union Soviétique:

"Je ne peux pas m'empêcher, et ceci est un point de nos discussions avec le Secrétaire Général Gorbatchev, quand on pense que nous somme tous des créatures de Dieu, quel que soit l'endroit au monde d'où nous venons, je ne peux pas m'empêcher de lui dire à quel point notre compréhension mutuelle lors de ces discussions serait plus facile s'il y avait soudainement une menace sur notre monde de quelque autre espèces d'une autre planète dans l'univers. Nous oublierions toutes les petites différences locales que nous avons entre nos pays et nous découvririons une fois pour toutes que nous sommes vraiment tous les mêmes êtres humains sur cette Terre."

- Le Président Ronald Reagan, aux étudiants du Collège Supérieur de Fallston dans le Maryland, le 4 Décembre 1985:

"Et bien, je pense que nous ne devons pas attendre sans agir, qu'une race extra-terrestre vienne nous rendre visite et nous menacer..."

Sommet de Malte (1989)

Georges H. W. Bush succède à Donald Reagan le 20 janvier 1989.
Il assure la continuité du rapprochement avec la Russie et la fin de la guerre froide, qui jusqu'ici n'étaient que de belles paroles.
Il décide (pour faire comme Roosevelt) que la rencontre se déroule sur un navire de guerre en Méditerranée, mais la météo peu clémente ne rend pas propice la discussion. Le mur vient de tomber et il est seulement question d'une prise de contact (avec le mal de mer en prime).

fr.wikipedia.org

Sommet de Malte au JT français :  enseignants.lumni.fr

Signature du traité S.T.A.R.T. lors du sommet de Moscou (1er août 1991)

Extrait de  universalis.fr :

Le 30, à Moscou, George Bush déclare vouloir établir de nouvelles relations avec l'U.R.S.S. fondées non sur la confrontation militaire, mais sur la coopération économique et en matière de sécurité. Il annonce qu'il demandera au Congrès d'accorder à l'U.R.S.S. la clause de la nation la plus favorisée.

Le 31, les présidents Bush et Gorbatchev signent le traité S.T.A.R.T. de réduction des armements stratégiques dont la négociation a débuté en 1982. Ce traité prévoit une réduction de 25 à 30 p. 100, selon les catégories d'armements, des arsenaux existants. En outre, les deux chefs d'État annoncent la convocation en octobre d'une conférence de paix au Proche-Orient, que leurs deux pays coparraineront.

Le 1er août, le président Bush effectue une visite à Kiev, capitale de la république d'Ukraine où existe un fort courant indépendantiste. Après avoir évoqué, le 30, l'attitude du pouvoir central à l'égard des républiques baltes parmi les derniers « obstacles » à un « nouveau partenariat » avec l'U.R.S.S., il met ici en garde les républiques soviétiques contre « la voie sans espoir de l'isolement ».

Le traité Start aujourd'hui

Le traité start a été réaffirmé en 2010 :

L'accord historique a vu les États-Unis et la Russie réduire leurs ogives à 1 550 chacune et leurs lanceurs à 800.

En 2019, "L'administration Trump s'est retirée [...] du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire de 1987, qui interdit aux deux parties de stationner des missiles terrestres à courte et moyenne portée en Europe".

Source :

Chevaucher le tigre ?
Chevaucher le tigre ?

Les Russes sont particulièrement inquiets de l’attitude des USA, – le mot “attitude” convient mieux que le mot “stratégie”, – dans les négociations de limitation des armements stratégiques. Cette inquiétude concerne d’ailleurs une attitude générale, aussi bien à propos des accords sur les armements que de tous les accords internationaux, que d’autre part à propos de la quest...

 voir

C'est de ce fameux FNI (Traité sur les Forces Nucléaires à portée Intermédiaire) qui a été signé en 1987 dont il est question aujourd'hui.

Signé le 8 décembre 1987 à Washington, D.C. par le président américain Ronald Reagan et le Secrétaire général du Comité central du PCUS Mikhaïl Gorbatchev, il est ratifié par le Sénat des États-Unis le 27 mai 1988 et par l'URSS le lendemain. Il entre en vigueur le 1er juin de la même année, sans limitation de durée.

Source : fr.wikipedia.org

Évocation de la rencontre historique entre G. H. W. Bush et Gorgatechev par Sergeï Lavrov en avril 2022

Le 26 avril 2022 Antonio Guterres et Sergueï Lavrov se rencontrent à Moscou pour échanger au sujet de l'opération spéciale en Ukraine, qui consiste en sa démilitarisation en respect du droit international, ainsi que de la nécessité de réaffirmer les principes et les procédures de mise en pratique de la Charte des Nations Unies.

Ce qui est intéressant pour nous est que Lavrov fait référence depuis quelques temps à ce traité qui est d'actualité au moment où le FNI a été révolu et que presque plus aucun traité ne subsiste pour maintenir une paix internationale, en particulier en ce qui concerne les guerres nucléaires.

Dans son interview du 25 avril avec une chaîne américaine (Channel One), Lavrov déclare :

La Russie fait déjà beaucoup. Pendant de nombreuses années, dès la présidence de Donald Trump, nous avons appelé Moscou et Washington à réaffirmer au plus haut niveau la déclaration de 1987 de Mikhaïl Gorbatchev et de Ronald Reagan, selon laquelle une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée.

Nous avons essayé de convaincre l'équipe de Donald Trump de réaffirmer cette déclaration, compte tenu de son importance pour nos nations et pour le monde entier. Malheureusement, nous n'avons pas réussi à persuader nos collègues que cette mesure était nécessaire. Cependant, nous avons trouvé un terrain d'entente avec l'administration de Joe Biden assez rapidement, et nos présidents ont publié la déclaration en juin 2021 lors de leur sommet de Genève.

source :

Lavrov: « Le Conseil de sécurité de l'Onu est la dernière poche de droit international qui subsiste »
Entretien du ministre des Affaires étrangères Sergey Lavrov avec le talk-show politique The Great Game de Channel One, Moscou, 25 avril 2022
Source:  Ministère des Affaires étrangères
Question : Merci d'avoir trouvé le temps dans votre emploi du temps chargé pour nous parler.
Sergey Lavrov : Merci de m'avoir invité. C'est un grand jeu, je dois donc le jouer.
Question : En effet, les enjeux sont él...
 voir

Le même jour, pour la chaîne Pervy Kanal :

Le traité ABM [traité relatif à la limitation des systèmes contre les missiles balistiques] n'existe plus, ainsi que le traité FNI [traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire] ; on réfute toujours notre proposition du moratoire réciproque, même si nous y avons précisé la nécessité de concerter les mécanismes de vérification... Nous leur avons proposé de venir, sur la base des principes de réciprocité, à Kaliningrad, et de leur rendre visite pour visiter des bases de défense antimissile en Pologne et en Roumanie à notre tour. C'est une proposition honnête de notre part mais qui reste toujours rejetée», a-t-il regretté, précisant que «le traité START [traité de réduction des armes stratégiques] reste de facto le seul moyen pour exercer le contrôle réciproque des armements.

Source :

Lavrov dénonce une situation internationale «dangereuse» et met en garde les Occidentaux
© Alexander Zemlianichenko Source: AP
Sergueï Lavrov, le 8 avril 2022, à Moscou (image d'illustration).
25 avr. 2022, 22:59
Le chef de la diplomatie russe s'est longuement exprimé lors d'une interview à la chaîne Pervy Kanal. L'occasion pour lui d'évoquer la situation internationale, l'avancée des négociations en Ukraine mais également le comportement des Occidentaux.
Le ministre russe des Affaire...
 voir

On notera la mention "sur la base des principes de réciprocité", qu'on peut retrouver dans la  déclaration de posture de Oummo de novembre 2017 :

Les nations terrestres, embarrassées par la présence de trop nombreux visiteurs sans statut officiel, ne constituent pas un socle représentatif sur lequel pourrait se baser un échange fiable fondé sur la réciprocité.

Sur la situation actuelle des traités de désarmement

Pour Channel One, Lavrov expose la situation à propos du nouveau traité START (appelé "New Start"):

Pendant la crise des missiles de Cuba, il n'y avait pas beaucoup de règles écrites, mais les règles de conduite étaient très claires. Moscou comprenait le comportement de Washington, tandis que Washington comprenait le comportement de Moscou.

Aujourd'hui, il reste peu de règles. Nous avons le nouveau START - le traité sur les mesures pour la poursuite de la réduction et de la limitation des armes stratégiques offensives. Joe Biden a fait un bon et sage pas en soutenant la proposition de la Russie de prolonger le traité pour cinq ans sans aucune condition comme sa première décision de politique étrangère. L'administration Trump a refusé de donner suite à cette formule.

Dans le même temps, les autres instruments de contrôle des armements et de non-prolifération ont été détruits. Le traité ABM limitant les systèmes de défense antimissile et le traité INF - le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire - n'existent plus. Les États-Unis ont rejeté notre proposition d'introduire un moratoire mutuel, même si nous avions proposé de convenir de mécanismes de vérification dans le cadre de cette proposition. La principale objection de l'Occident est qu'il ne nous fait pas « confiance » quant au fait que les systèmes Iskander à Kaliningrad ne violent pas les termes du Traité FNI. Guidés par le principe de réciprocité, nous leur avons proposé de visiter Kaliningrad, tandis que nous visiterions les bases américaines de défense antimissile en Pologne et en Roumanie. Il s'agissait d'une proposition honnête, mais ils l'ont refusée depuis lors. Le traité « Ciel ouvert » a également fait son temps. Il n'existe plus.

Le nouveau traité START est le seul traité de contrôle des armements qui subsiste. Nous étions prêts à discuter de ce qui se passera dans cinq ans (il ne nous reste plus que quatre ans), et nous avons entamé cette conversation avec les Américains, puisque nous partons tous du principe qu'il s'agit de la dernière prolongation. Nous avons eu deux cycles de discussions utiles en juillet et en septembre 2021. Après cela, nous avons eu des contacts de travail. Ils ont démontré que nous avons de sérieuses différences, qui étaient claires pour nous et pour les Américains. Nous avons convenu de créer deux groupes de travail et les avons chargés de définir l'objet du traité et les menaces spécifiques à examiner lors des futurs entretiens.

Les États-Unis ont annulé presque tous les contacts en raison du fait que nous étions obligés de défendre les Russes en Ukraine. Ces gens ont vécu sous des bombardements constants pendant huit ans sans aucune réponse de l'Occident. Au contraire, tout ce que l'Occident a fait, c'est encourager les actions russophobes et néo-nazies du régime de Kiev. L'Ukraine a adopté des lois bannissant la langue russe de tous les domaines de la vie : l'éducation, les médias et la communication quotidienne, tout en encourageant les théories et pratiques néonazies.

Quelques références à "Gorbatchev" (référence de recherche, articles de avril 2022 précédent la rencontre sus-citée) :

1986 :

L'histoire politique contemporaine du monde a commencé il y a trente-six ans, le 25 février 1986, lorsque le secrétaire général du Comité central du PCUS, Mikhaïl Gorbatchev, a utilisé pour la première fois l'expression « nouvelle pensée politique » dans son rapport présenté au 27e Congrès du Parti. Dix-huit mois plus tard, ce concept a été détaillé dans le livre Perestroika.
Une nouvelle façon de penser pour notre pays et le monde
SOCHI, RUSSIA - Octobre 2021: Fyodor Lukyanov participe à la 18e réunion annuelle Global Shake-Up in the 21st Century : L'individu, les valeurs et l'État. Crédit photo: Dmitry Feoktistov/TASS
 Fiodor Lukianov est rédacteur en chef de Russia in Global Affairs. Professeur et directeur de recherche à l'Université nationale de recherche. Haute école d'économie, Moscou, Russie. Faculté de l'économie mo...
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1987 :

Le résultat fut toute une série d'accords comme celui de non-prolifération de 1969, pour limiter la capacité de destruction massive au niveau planétaire, l'ABM de 1972 sur la défense antimissile, visant à empêcher le déploiement de nouveaux systèmes antimissiles (le bouclier), s'est soldé en déployant davantage de missiles (lances) capables de déjouer le bouclier, ou l'accord INF sur l'interdiction des armes nucléaires intermédiaires (de courte portée) signé en 1987 par Gorbatchev et Reagan. Tout ça, c'est de l'histoire ancienne.
Le Grand Danger Un mois de guerre en Ukraine (I)
par  Rafael Poch de Feliu*
Nous sommes au moment le plus dangereux depuis la crise des missiles de Cuba en 1962.
La succession de « guerres justes »
sur la couverture de {The Economist}Nous avons assisté à un échange d'avertissements et de menaces nucléaires par les présidents des deux puissances qui concentrent l'essentiel de la capacité de destruction massive de la planète. Dès février, Biden a ...
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1987 (interview sur l'Inde) :

Question : En tant que membre du P5, en tant que puissance nucléaire, le nucléaire sera-t-il une option, sera-t-il sur la table ?

Sergueï Lavrov : Lorsque l'Union soviétique et les États-Unis en 1987, Gorbatchev et Reagan, ont décidé qu'ils avaient une responsabilité particulière pour la paix sur cette planète, ils ont signé la déclaration solennelle selon laquelle il ne pouvait y avoir aucun gagnant dans une guerre nucléaire, et donc une guerre nucléaire ne doit jamais être lancée.

Après l'entrée en fonction de l'administration Trump, nous leur avons dit, parce que les tensions étaient aggravées : « Pourquoi n'essayons-nous pas d'envoyer un message politique positif à l'univers entier et de réitérer ce que Gorbatchev et Reagan ont prononcé ? ». Pendant les quatre années de l'administration, ils ont refusé de le faire.

Interview de Sergey Lavrov avec un journaliste indien, 19 avril 2022
Entretien du ministre des Affaires étrangères Sergey Lavrov avec la chaîne de télévision India Today, Moscou, 19 avril 2022
Source:  Mid.ru
Question : La grande question que la plupart posent est la raison de cette opération, la raison pour laquelle le président Poutine a emmené le pays à la guerre à un moment où nous avons vu des négociations et des pourparlers se dérouler. Quelle était la raison...
 voir

1989 à Malte :

Les Occidentaux ont-ils minimisé l'impact de leurs interventions en Irak et en Libye sur le positionnement de la Russie ?

À la chute du mur de Berlin en 1989, Mikhaïl Gorbatchev déclarait, à Malte devant George Bush, que l'Union soviétique n'avait plus aucun intérêt à concurrencer le monde occidental. Les Occidentaux pensaient entrer dans une ère unipolaire où ils auraient vocation à être les gendarmes du monde, c'est le messianisme des néoconservateurs. Or, toutes leurs interventions ont échoué, sauf peut-être l'opération « Tempête du désert » menée sous mandat des Nations-Unies.

« L'Ukraine, première guerre de la mondialisation »
Bertrand BADIE
Un mois après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Bertrand Badie rappelle les responsabilités de l'Occident après l'effondrement de l'URSS, analyse les stratégies déployées par les acteurs en présence et esquisse les solutions pour une sortie du conflit.
L'économie russe « va retourner vingt ou trente ans en arrière », assurait récemment l'ancien conseiller économique...
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1990 (promesse "pas d'un pouce"):

En octobre 1962, suite à la crise des missiles nucléaires à Cuba, un compromis sera trouvé entre les USA de John F. Kennedy et l'URSS de Nikita Khrouchtchev. Les USA démantèleront leurs missiles en Italie et Turquie, l'URSS faisant de même à Cuba.

En 1990, après l'effondrement de l'URSS, le secrétaire d'État américain, James Baker, assurera Gorbatchev que l'OTAN ne s'étendrait « pas d'un pouce vers l'est ». Des participants anglais et allemands ainsi que l'ancien ministre des Affaires Étrangères de Mitterrand Roland Dumas qui ont participé à ces négociations, confirmeront ces promesses. Le directeur de la CIA, Robert Gates, déclarera ensuite à Gorbatchev que l'OTAN ne s'étendrait pas après le retrait des forces soviétiques d'Europe orientale (l'ancien pacte de Varsovie).

Non aux guerres de l'Otan
par Jean Claude Manifacier.
« Encore un siècle de journalisme et tous les mots pueront » (Friedrich Nietzsche :  Fragments posthumes 1882)
« Eh bien là, les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie ». ( E  mmanuel  M  acron  lemonde.fr,  4 Janvier 2022)
*
En mai 1968 il n' y a que deux chaînes de télévision en France....
 voir

1991 :

L'implosion de l'Union soviétique en 1991 - merci Gorbatchev et deux fois congratulation Monsieur Eltsine -a mis fin à la guerre froide, en assurant un triomphe absolu de l'Occident capitaliste sur les pays communistes. Fini la lutte de classes donc, le système communisme étant mort à l'Est : maintenant les forces de la finance et de l'argent peuvent s'en donner à cœur joie et les chefs de « ce monde libre » dirigé par les EU, peuvent dormir tranquille : rien désormais ne menace l'Empire. Dans toute cette dynamique contre révolutionnaire, tous les anciens états de l'URSS sont devenus indépendants et capitalistes. Comme il n'y a plus averti et plus prévoyant que l'ordre de l'argent, l'impérialisme étasunien, en fin stratège, va installer pratiquement dans tous les anciens États soviétiques sa force de frappe suprême, une machine de guerre surpuissante et sophistiquée, j'ai nommé l'OTAN. Présentée comme une puissance militaire uniquement défensive, elle est intervenu, pour les détruire, dans plusieurs pays qui ne l'ont nullement agressé ni même manqué de respect. Mais ce fait n'arrête pas les mots dans la bouche de notre Ministre de la défense Laurence Parly d'affirmer avec un aplomb extraordinaire que l'Organisation atlantique est uniquement défensive.
Ukraine : un punching-ball dans la guerre
Hassen BOUABDELLAH
Dans un déchainement tous azimuts de commentaires, d'analyses imprécatoires et d'argumentaires tortueux, « la guerre d'Ukraine » est élevée au rang d'une nouvelle guerre du Vietnam. Une armée de journalistes télé, entourés s'il vous plait de généraux, d'amiraux, de spécialistes en géopolitiques, des professeurs de Sciences Po, des pontes de l'IRSEM (Institut de Recherche stratég...
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