Pour la psychopathologie générale, trois de ces voies sont essentielles :L'une d'elles a déjà été décrite il s'agit de schémas héréditaires, encodés au niveau de la protubérance annulaire du tronc cérébral. Elle influence deux pôles thymiques antagonistes.
Le premier est de nature entropique, orienté vers l'autolyse naturelle du sujet. Lorsque cette tendance prédomine, elle génère des comportements suicidaires, parfois accompagnés d'idées délirantes de ruine ou de négation (syndrome de Cotard). À des intensités plus modérées, elle induit des états dépressifs susceptibles d'évoluer vers des états mélancoliformes.
Le second pôle est de nature néguentropique, modulant les émotions vers un état d'exaltation thymique (syndrome maniaque).
Ces états non équilibrés évoquent les « troubles bipolaires » souvent surdiagnostiqués.
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La deuxième et la troisième voies sont également antagonistes.
La première de ces deux voies concerne le flux provenant de « B.B. ». En cas d'influence excessive, la pression de « B.B. » est telle qu'elle fait vaciller l'assise identitaire du sujet, qui peut finir par se fondre, ou se perdre, littéralement, dans les impératifs et injonctions brutes de l'âme collective (syndromes dissociatifs, hallucinatoires, automatisme mental et autres troubles schizophréniformes ou paranoïdes). L'intensité du flux détermine la sévérité de l'éventail de symptômes de ce qui est qualifié « d'état psychotique ».
À l'inverse, l'absence d'influence de « B.B. » — parfois jusqu'à sa disparition quasi complète — génère des troubles diamétralement opposés, privant l'individu de toute connexion possible avec le tissu social dans lequel il évolue et se développe, à travers ce qui est identifié comme étant des « troubles autistiques ».
[EF-142] EpheHellenica 241021-2
#2884# psychologieQuestion de@Metadiem123Réponse2024-10-21 21:14