Etudes2021-06-07 08:17  48 min 430 mis à jour le 2021-07-08 14:16 #2420

Sur la logique tétravalente

La logique tétravalente, les Ibodzo-Ou et l'Aioodi

Introduction

Dans les docs, plusieurs remarques sur des difficultés de transcription du fond de leur pensée dans nos langages, conduisent à expliquer cette difficulté par nos différences concernant le système logique.

L'intérêt pour la logique tétravalente s'est donc fait sentir comme un moyen de mieux comprendre cette pensée, ainsi que d'en apprendre un peu plus sur ce qui est si limitatif dans notre langage, par ailleurs responsable d'être la cause de nombreux troubles dans notre civilisation.

En effet le langage est un vecteur d'idées, et la qualité des communications détermine la fécondité, et finalement l'efficacité du réseau social, c'est à dire de la société en considérant les liens entre les gens, et pas seulement les gens.

La logique tétravalente, le principe des Ibodzo-Ou et l'Aioodi, sont les fondations de la compréhension de l'univers, dont découle ensuite toute la gnoséologie, unificatrice, de la science Oummaine. Une fois qu'on accède à cette compréhension globale, ce qu'on va tenter de décrire dans cet article, on comprend mieux comment peut se décliner l'incroyable cohérence des nombreux thèmes abordés, qui sont tous un peu interdisciplinaires.

En fait chaque discipline est un agrégat de connaissance qui prend sa source et affère à d'autres disciplines, imbiquée dans un réseau complet de connaissances, la gnoséologie. Sur Terre (ou autant dire : à un stade évolutif moins avancé), les disciplines sont cloisonnées et peu liées entre elles, comme des ilots, et parfois même au sein d'une seule discipline comme la cosmologie, des théories sont incompatibles entre elles.

Une des premières remarques qui est faite, du moins celle qui est la plus limitrophe entre nos deux cultures, nous devons la réitérer ici pour le cas où le lecteur arriverait sur cette page par mégarde sans avoir lu les docs : il n'est aucunement question de vouloir faire transiter une culture sur une autre, ou de faire tomber du ciel des révélations qui expriment quelles seraient les bonnes solutions à nos questionnements, physiques et métaphysiques. Tout au plus elles nous inspirent énormément, mais leur but premier est seulement descriptif, dans le cadre du voyage anthropologique qui consiste à découvrir une nouvelle civilisation, en l'occurrence, plus avancée.

On ne va pas prétendre dans cet article être exhaustifs de toutes les notions qui sont développées au cours des prodigieux documents qui sont fournis, mais simplement établir des liens de compréhension entre des principaux sujets qui conforment une compréhension globale.

La logique tétravalente

Un des débats sur la LT est celui de son usage, entre "cela ne leur sert que pour la cosmologie" à "non, cela leur sert pour des pans entiers des sciences, comme la psychologie, la la philosophie du droit, et toute la compréhension de l'univers".
La réponse est que oui et non : il faut distinguer la logique tétravalente, qui est utilisée jusque dans le langage, en étant simplement prise en compte pour éviter les confusions, et la logique mathématique tétravalente, là où doivent intervenir des calculs formels pour faire avancer la science et la compréhension de l'univers.

Dès les premiers courriers (1967), notre curiosité avait été piquée au vif par ces remarques, où il est notamment intéressant de voir le sort réservé aux paradoxes, qui font tant parler nos philosophes, alors qu'ils peuvent méthodiquement être résolus.

 [D68-1] Le réseau social d'Ummo

Mais là où les barrières au libre flux de l'information sont presque infranchissables et rendent plus difficiles la compréhension de notre culture, c'est dans le domaine de la LOGIQUE (nous utilisons deux types de logique : une divalente comme la terrestre et une autre tétravalente). Ceci est grave car à la lumière de la logique tétravalente, des postulats valablement acquis par le Philosophie du Droit, acquièrent de nouvelles dimensions, facettes et même des contradictions apparentes qui vous paraîtront paradoxales si vous transposiez leurs formulations dans le contexte philosophique familier aux terrestres.

On voit l'étendue des dégâts. Pour être surmontables, les paradoxes doivent afférer à une nouvelle logique, ce qui de prime abord paraît étonnant, car, se dit-on, la logique est unique. Donc, (cela aurait pu être une réplique du film "Vol au-dessus d'un nid de coucous"), "Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez nous ?".

 [D59-2] Le Waam Réel Et Le Waam (univers) « Illusoire » Des Sens

En premier lieu nous vous faisons remarquer que notre conception de l'espace, en opposition essentielle avec la conception des terriens, exige des bases mathématiques différentes des vôtres. (...) Mais il ne vous sera pas facile de comprendre nos algorithmes de WUA WAAM (mathématiques de l'Espace Physique) sans suivre au préalable un cours complet d'initiation qui demanderait de nombreux mois de travail aux initiés terrestres en mathématiques. A cela il y a une raison : quand il s'agit d'analyser les propriétés de l'Espace, les postulat normaux de la logique mathématique qui vous est familière comme à nous d'ailleurs, NE NOUS SERVENT PAS. Comme vous le savez, la logique formelle accepte le critère que vous nommez "PRINCIPE DU TIERS EXCLU" (selon lequel toute proposition est nécessairement VRAIE ou FAUSSE). Dans notre WUUA WAAM ce postulat doit être rejeté. On a alors recours à un type de logique multivalente que nos spécialistes appellent UUWUUA IES (LOGIQUE MATHÉMATIQUE TÉTRAVALENTE) selon laquelle toute proposition adoptera l'une des quatre valeurs :
- AIOOYAA = (VÉRITÉ)
- AIOOYEEDOO = (FAUX)
- AIOOYA AMMIE = (peut se traduire : VRAI HORS DU WAAM)
- AIOOYAU = (intraduisible en langage terrestre).

Néanmoins nous nous servons encore de la logique divalente (nous l'utilisions aussi dans notre vie quotidienne ou dans l'étude des phénomènes macrophysiques). Nous pouvons vous offrir les concepts du WAAM. Nous limiterons pour cela à cerner un système dans lequel seront valables aussi bien le calcul infinitésimal que le calcul intégral, la topologie, les calculs tensoriel et vectoriel, la théorie des graphes et la recherche opérationnelle, si familiers aux terriens.

Note : "Ouwoua Iès", où "I-ès" signifie "quatre".

Il est déjà intéressant de noter que la logique conventionnelle n'est pas rejetée au quotidien, étant donné qu'elle facilite les conversations informelles. Cependant, c'est une erreur de transposer ce système logique, connu par défaut, aux questions qui sont d'un ordre supérieur de complexité.

De plus on peut légitimement comprendre qu'une fois cette distinction faite, cela bénéficie à l'expression des idées dans la mesure où cette compréhension devient implicite, en se logeant dans le métalangage. Cette hypothèse paraîtra vite plus évidente.

En tous cas, cette annotation "intraduisible en langage terrestre" nous avait frustré, au point que cette question a ensuite donné lieu à l'envoi de la NR20. Oh oui on va y revenir.

On peut noter aussi le terme distinctif de "macrophysique", qui nous est d'un très grand secours dans la compréhension de l'intérêt de la logique tétravalente. Le terme macrophysique s'intéresse aux phénomènes qui sont accessibles à nos instruments de mesure, c'est à dire à des résultats statistiques finaux, comme des symptômes, mais qui ne sont que des émergences finales des énigme que consituent les causes et les fonctionnements.

Pour comprendre cela, il faut revenir (rapidement) aux fondamentaux.

L'indéterminisme

 [D33-1] Indéterminisme et libre arbitre.

Ce qui est fonctionnel pour la philosophie de UMMO c'est qu'au début :
AIOOYA OEMII : L'HOMME EXISTE.
AIOOYA AMMIE WOA : DIEU EXISTE.
AIOOYA AMMIE BUUAWA : L'AME EXISTE.

(On note qu'on ne doit pas transcrire ces termes par "existe en Aiooya Ammié", mais que ce sont des verbes, des acceptions de "exister".)

Succinctement, le monde macrophysique, défini par des lois universelles et [statistiquement] statiques, n'est pas disjoint du monde microphysique, régi par le hasard, l'absence de loi prévisible. Entre les deux, les organismes vivants sont influencés par l'indéterminisme quantique de plusieurs manières.

Premièrement, lors des mutations génétiques, déclenchées mécaniquement ou accidentellement, sont responsables de l'évolution biologique. Bien que les probabilité que ces mutations soient involutives est presque de 100%, les seules qui sont choisies, systématiquement, sont les meilleures possibles, parmi des millions ou des milliards de combinaisons. Cela, les apprentis-sorciers des Ogm ne s'en sont pas encore rendu compte.

Ces mutations sont dirigées par  BOUAWA BIAEII (BB), en fonction du  BAAYIODIXAA, qui contrôle l'équilibre biologique, qui sélectionne des plans chromosomiques pré-établis. Quand la mutation est commandée, le gêne ciblé est détruit, et l'ADN se réare de lui-même mais cette fois, en suivant les nouvelles normes qui ont été choisiées (ceci n'est pas dit textuellement mais c'est déductible).

Au niveau de chaque brin d'ADN se trouve le  BAAYIODUU, le réseau de 86 atomes de krypton, qui capte l'information du milieu et reçoit les nouvelles instructions du BB.

Et au niveau cérébral se trouve son équivalent, l' OEMBOUAW ("troisième facteur de l'homme"), composé de 36 atomes de krypton en réseau, qui lui aussi capte les processus intellectifs et permet au Bouawa Biaei de fournir des idées, et des constructions mentales, et au Bouawa, l'âme, de faire usage de son libre-arbitre, en choisissant des solutions, qu'ensuite on aura envie de rendre réelles (de réaliser).

L'idée est que la simple position orbitale des électrons de ces atomes de krypton est propre à déclencher des événements chimiques en cascade qui peuvent jusqu'à avoir une influence massive sur la génétique ou le comportement, et finalement, modeler le monde macrophysique. Et si pendant un moment ces particules subatomiques adoptent un comportement déterministe, pour autant la cause de ce comportement n'est pas prévisible par des modèles macroscopiques.

Sans ce dispositif, l'univers serait entropique et seulement entropique comme le postulent les scientifiques, oubliant que la vie, elle, est néguentropique, et oubliant de spéculer qu'elle n'est peut-être pas inutile, dans le schéma de l'univers.

Ainsi, aux lois physiques déterministes, s'ajoutent des lois biologiques qui sont adaptées aux environnements planétaires, et encore au-dessus, des lois morales qui sont incitatives du libre-arbitre, et qui visent à le sublimer. Ces couches de "lois" sont comme des sphères imbriquées. Entre la biologie et la morale, une couche de lois sociales sont décidées totalement librement par les humains.

Nos limitations dialectiques

C'est à partir de là qu'on en vient à considérer le rôle de  WOA dans le schéma cosmique, dont la définition apparaît au moment de considérer la fonction de l' AIOODI. Et c'est avec cet Aioodi qu'on va pouvoir revenir à notre sujet, la logique tétravalente.

Notre support sera les lettre D75 à D81, qui commencent, hormis la mention que nous avons déjà vue sur le caractère purement descriptif de ces données, par cette mention à l'égard de ce qui fait l'interdisciplinarité de la cosmogonie oummaine :

 [D75] Critère des relations avec les hommes de la Terre
[D76] Conception de l'AIOOYAAIODII
[D77] Langage et logique
[D78] Bases EAAIODI GOO (Ontologiques)

Nous désirons vous offrir un panorama superficiel des bases intellectuelles de notre structure sociale à différents niveaux qui vous soient familiers : COSMOPHILOSOPHIQUE,
RELIGIEUX-MORAL, PHYSIQUE.

Pour nous, une telle discrimination est artificielle dans la mesure où nous considérons la chaîne du cosmos comme un "tout" harmonique que l'on ne peut atomiser en disciplines ou sciences sans déformer gravement la vérité. Les liens entre les différents aspects de l'univers sont si intimes que leur projection mentale sous forme de compartiments étanches peut devenir aliénante pour le chercheur.

Vous avez dit "aliénante" ?

De là, apparaît le problème de la barrière du langage :

Mais la transcription de ces idées devient véritablement difficile si vous prenez en compte le fait que vos schémas mentaux sont conformés d'une autre manière que les nôtres. Nous ne pouvons utiliser un langage commun intelligible des deux côtés. En ce moment, en m'efforçant d'utiliser en espagnol des idiotismes verbaux qui vous soient familiers, je tais le flux d'idées que je pourrais exprimer avec aisance si les acceptions de vos phonèmes pouvaient interpréter correctement ma pensée. Vos frères Rilke, Neruda, Garcia Lorca, auraient-ils pu exprimer leur exquise sensibilité avec le seul instrument verbal d'un vocabulaire extrait de l'index d'un manuel d'électronique ?

Le terme de "schémas mentaux" va revenir ensuite pour définir les Esseoémmi, et les univers multiples.

En tant que logiciens en herbe, nos avons utilisé un lexique très formalisé et pointu. On peut comprendre à demi-mots que pour eux, la langue terrienne soit aussi facile à adopter que pour nous ce genre de langage technique... avec toutes les restriction qu'imposerait l'idée de n'utiliser que celui-ci pour exprimer ses idées.

La question du métalangage est ce qui est compris à travers les mots employés. Pour aborder ce sujet, on peut se souvenir d'une des leçons de la  D59, sur l'illusion des sens.

On apprend que les couleurs, les sons, la chaleur, toutes les sensations obtenues par nos capteurs sensoriels sur notre environnement, ne sont qu'une seule chose qui s'exprime par une onde de différentes longueurs. Chaque longueur d'onde est associée à un système de détection qui est complètement et radicalement différent des autres, l'ouïe, la vue, le toucher... Ensuite, tous ces capteurs renvoient une information normalisée, numérique et binaire, qui converge vers le cerveau, qui lui se charge de reconstituer "psychologiquement" la réalité qui nous entoure.

Pour illustrer ce propos sur la fabrication psychologque des couleurs, voici quelques bonnes vidéos sur le sujet : http://youtube.com/watch?v=FvbNrwjIrNU http://youtube.com/watch?v=BYgHbAzVDAU

Les sensations intracorporelles sont autant de sources de données numériques, qui passent par le système nerveux, et déclenchent des sensations ordonnées par le BB. De même la télépathie provient d'une source numérique, là où les capteurs sensoriels sont d'abord analogiques.

Nos sens discriminent une grande partie des longueurs d'ondes. Et si l'activité intellectuelle qui construit la réalité qui apparaît à notre conscience nous paraît être "la réalité", de la même manière, elle n'est que la fin d'un longue chaîne de processus, qui nous échappe totalement. Un peu comme ce qui est macrophysique.

C'est pourtant cette "réalité" qui sert de prémisse à notre science, qui cherche à comprendre l'univers, sur la base de principes idéaux, théoriques, minimalistes... parce que la conjecture première stipule que c'est ainsi que devraient sûrement être les choses. Cette conjecture, bien que certainement valable, n'a de cesse d'être mise à l'épreuve.

C'est ainsi que notre science (post-euclidienne) en arrive à considérer la simple ligne droite comme "une réalité", un prémisse logique, même si depuis peu il est admit de façon confidentielle que cette réalité n'est qu'une abstraction. Mais une abstraction de quoi ? On va y arriver.

[D76]

Nous pouvons vous révéler que le premier "choc" ressenti par les anciennes conceptions mécanistes du Cosmos eut lieu quand nos cosmophysiciens arrivèrent à constater la véritable nature de l'espace physique.
Notre modèle de Cosmos est capable de répondre d'une manière satisfaisante à toutes les interrogations qui se posent non seulement en Physique mais aussi dans le domaine biologique et psychophysique. Il est compatible avec la riche phénoménologie dont nous sommes les observateurs optionnels.

Cependant, après cette première présentation, subsiste une déduction (dichotomique, fondée sur une croyance quelconque et inconsciente, qu'on appelle "par défaut") selon laquelle il existerait une réalité, là en dehors de nous, même si on ne la perçoit pas comme elle est. Et à nouveau, cette affirmation va devoir faire l'objet de nouveaux discernements, en attendant desquels elle pourra être considéré comme "vraie et fausse". Existe-t-il réellement une réalité, "là, en dehors de nous" ?

Dès le départ, pour aborder ces questions, il leur a fallu réformer partiellement leur langage en introduisant l'OIYOYOIDAA, qui est un système de modulation par contraction et répétition des mots courants permettant d'introduire les bases sémantiques d'un langage entièrement dédié à la logique, qui peut se superposer au flux verbal pour dire tout autre chose que ce que le flux verbal énonce. Ou du moins, on le comprend, pour déclamer les propositions et les corrections qui sont les prémisses correctement formulés pour être exploitables par le système logique, et certainement valables pour d'autres sujets. On peut se le figurer comme une sorte de langage "∀" (généralisation).

[D77]

Nous observons des divergences notables entre les bases de logique qui vous sont familières et les nôtres.
Nous nions le principe terrestre du tiers exclu (exclusion du moyen terme énoncé par Aristote) selon lequel les propositions ne peuvent être que VRAIES ou FAUSSES.
Une telle ligne dialectique déterminée exige de même que l'on refuse le principe que vous nommez de CONTRADICTION (par exemple dans le domaine que nous appelons théorie de BIEEWIGUU [neuropsychologie], qui peut se traduire par psychophysiologie).
Dans tous les cas nous respectons ce que vous appelez le principe d'IDENTITÉ.

À ceci on peut faire le commentaire suivant : dans une phase précoce, il est fréquent qu'aucune contradiction ne soit encore apparue, tandis que dans une phase aboutie, des discernements évitent de faire des erreurs de compréhension ou d'interprétation. Le paradoxe est un stade intermédiaire entre l'ignorance et la connaissance. Le rejet du paradoxe pourra être interprété en amont et en aval, comme, respectivement, la prérogative première de "ne pas croire en ses propres théories", et en aval d'apprécier un paradoxe, non comme un blocage, mais comme la promesse d'une découverte... là où nos philosophes tergiversent beaucoup sur leur côté inéluctable, limitatif, etc... Quels défaitistes !

En même temps il faut se souvenir du fait que Gödel a résolu une fois pour toute cette question, en illustrant sa démonstration de l'incomplétude par une réponse d'ordre structurelle, ou topologique, qui d'ailleurs est le fondement de la logique linéaire (voir article précédent). "La vérité est ailleurs", enfin dans un autre cadre de référence, disait-il, en gros. Il n'y a pas de mystère !

Bref, si dans le langage informel quotidien, il n'est pas utile de modifier les bases logiques aristotéliciennes, dès qu'on s'intéresse aux sujets transcendants, ils sont la source d'énormes erreurs :

Quand nous désirons spéculer au sujet de valeurs transcendantes ou quand nous tentons d'étudier des concepts que vous appelleriez gnoséologiques, ontologiques, physiques, biologiques, théologiques... ce principe [du tiers-exclu] est totalement à rejeter.

Et avant-même d'en arriver à un tel développement, même les termes usuels pour nous sont une source de confusion dans l'échange des idées.

Déjà la seule utilisation du verbe ÊTRE limite toutes nos possibilités. Toute l'ontologie des penseurs de la Terre est saturée d'expressions comme "ÊTRE", "JE NE SUIS PAS", "J'EXISTE", sans possibilité de choix pour d'autres formes de contenu distinct.

Par exemple la conjecture "Dieu existe" a pour déplorable effet d'étendre le champ d'existence à tout et n'importe quoi. Car si Dieu existe, alors toute chose en-deça de Dieu existe aussi. C'est comme si la réalité était (comme le système économique) échelonné sur une seule échelle de mesure.

Physiquement, c'est faux de dire que Dieu existe, et il ne faut pas avoir peur de le dire (historiquement notre Adn a mémorisé qu'il valait mieux se taire sur ces sujets), mais pour autant c'est une belle occasion de discerner des champs d'existence, et d'appliquer cela au langage courant, de sorte à élaguer les idées absurdes, et les associations malencontreuses.

Il est d'un intérêt majeur de certifier et formaliser le terme "exister" à ce qui est réellement et uniquement restreint à la dimension physique.

En raison des différentes natures du terme "exister", on devrait avoir des termes intermédiaires, (du moins pendant l'étude de la logique) capables de discerner :
- 1) ce qui existe sur le plan dimensionnel (masse, espace, temps),
- 2) ce qui n'existe que de façon prévisible et donc avec un degré de probabilité,
- 3) ce qui relève spécifiquement d'une construction psychologique.

Note en passant, et pas des moindres : "la guerre contre la terreur", et de nombreuses formes de dictatures, considèrent comme "existant réellement" des faits qui ne sont que potentiels. C'est toute l'angoisse fabriquée dans le film "Minority report" (où les crimes sont anticipés), dont, plus angoissant encore, on voit la dystopie dépeindre sur notre réalité. C'est vraiment effarant un tel niveau de bêtise, quand on pense ce dont a vraiment besoin une société, c'est en premier lieu de savoir anticiper sur le futur à long terme. Mais bon ! Et surtout la principale erreur qui est dénoncée, qui nous intéresse, c'est la confusion opérée entre "ce qui existe" et "ce qui n'existe que potentiellement".

Cette erreur, est vraiment très commune, et si vous rencontrez quelqu'un qui vous reproche qu'il "aurait pu y avoir un accident", répondez qu'il est inutile de s'en faire pour une chose qui ne s'est pas produite. Ce reproche, d'ordre dogmatique, névrotique, ne trouvera de justification que s'il s'agit d'éduquer un jeune enfant, mais pas pour nier la liberté d'autrui. Dès qu'il y a des nuances fines qui ne sont pas prises en compte, c'est là que nait l'injustice. Mais quand, ensuite, les états eux-mêmes deviennent dangereux sur la base de faits inexistants, c'est de là que s'applique l'expression "se débattre comme des aliénés contre des fantômes".

Cette dernière classe, la réalité potentielle, est distincte de la construction psychologique, dans la mesure où elle possède la capacité de devenir réelle. Par exemple, on considère, bien officiellement dans la science, que le futur est écrit, et qu'on ne fait qu'aller à sa rencontre. Quand on lance une balle, ses effets ont "déjà eu lieu", bien que nous explorions toute la séquence d'événements qui conduisent à ces effets, "déjà existants".

On pourrait dire "la pierre dimexiste", les événements indéterminés provoqués par le jet de la pierre "subexistent", et l'impression qui résulte du jet de la pierre "adimexiste". (On a écarté "psyexiste", qui relève de "adimexiste", et pour le deuxième terme on a écarté "probexiste" (probabilistique), qui n'inclue pas l'acte de vérité, et "potenexiste" qui n'est pas très joli :) Dans le prochain article on va approfondir ce terme.)

Il est certain qu'en introduisant ces distinctions, on peut s'éviter des paradoxes et des incompréhensions, mais aussi, à terme, créer des classes psychologiques qui permettent d'éviter de prendre des vessies pour des lanternes, si on peut le dire ainsi... Il est d'ailleurs notable que la schizophrénie que suggère cette expression puisse être définie précisément comme une confusion dans la classification de la réalité.

Et en réalité, ce qu'ils expliquent est que de faire ces distinctions serait encore nettement insuffisant, comme on va le voir avec le concept de l'AIOODI.

Parmi les lourdes erreurs embarquées par l'indiscernement des acceptions de ce qui est "vrai", se trouve celle dont l'absence aurait dû alerter sur la stupidité des raisonnements, qui a consisté à reléguer le "métaphysique", et la philosophie au rang de "non-science". Ou à en critiquer son matérialisme.

En ce sens, l'orientation de penseurs néopositivistes de la TERRE comme Russell est clairvoyante, non pas par le rejet de toute métaphysique mais comme exigence d'une révision du langage. Tant que vos formes de communication informative ne seront pas clarifiées, le processus de recherche de la vérité sera lent et très laborieux.

"Très lent et laborieux" (faut-il souligner)

L'AIOODI

Revenons à cette étrange chose qui [infra]existe hors de nos sens et de nos schémas mentaux, qu'est l'univers.

[D78]

Le problème de l'"ÊTRE", tel qu'il a été envisagé par les penseurs de la TERRE, a eu une formulation radicalement différente sur OUMMO. Nos ancêtres [comme nous actuellement] ne doutèrent pas un instant de l'existence de la réalité externe à la propre conscience. Les "choses" existent par elles-mêmes, "en dehors de moi" mais leur essence nous est masquée par leur codage dans nos voies sensorielles. Ce principe est resté constant jusqu'à ce que de nouvelles formes de dialectique enrichissent nos schémas primitifs.

C'est là qu'on soupèse le rôle primordial de la dialectique pour faire un pas décisif dans la compréhension de l'univers.

Même si je ne savais pas comment "est réellement le WAAM", le WAAM est-il "ICI", dynamique ou statique, changeant ou rigide, engendrant des idées qui se reflètent dans ma conscience sans que mon "MOI" soit capable de changer son essence, son "ÊTRE" propre?

Notre réponse est NON.

Cette affirmation est brutale (volontairement). Non, il n'existe pas "quelque chose" qui est posé là, dans l'univers, qui existe avant nous et après nous, et dons nous sommes de simples visiteurs.

Pour comprendre cela il va falloir envisager une théorie de la connaissance un peu différente :

Les OEMII avec une structure neurocorticale et mentale définie (vous les hommes de la TERRE, nous les hommes d'UMMO et tous les êtres semblables du WAAM) ne pouvons jamais accéder à la vérité, à l'essence du WAAM, non pas parce qu'un tel WAAM "n'existe pas" ni parce qu'il y a une barrière qui nous en empêche, mais parce que EN PENSANT À L'ÊTRE NOUS MODIFIONS SON ESSENCE.

L'exemple qui est pris pour illustrer cette idée est celle du scientifique qui est bien obligé d'envoyer de la lumière pour observer les propriétés optiques d'un composé micrométallographique, le déformant de facto, car ne pouvant l'observer dans le noir. Cela peut évoquer aussi l'exemple des trains de photons qui empruntent des chemins simultanés pour passer à travers deux fentes ( de Young), ou encore le fait que la lumière ne semble être corpusculaire que lorsqu'on l'observe, mais ondulatoire sinon. Il y a donc un modèle qui soutient et explique ces "paradoxes".

En ce qui nous concerne, c'est déjà l'occasion de commettre une distinction entre la réalité et ce qui est observé de la réalité, ceci étant défini par les moyens de l'observer. L'outil d'observation est le principal responsable de ce qui est observé. Ensuite, comment l'entendement interprète et combine ces faits, crée des théories parfois (souvent) en opposition.

Mais l'explication qui est donnée est bien plus profonde :

Nous OEMII "créons" le WAAM en pensant à lui, le Cosmos se présente à nous avec une configuration d'IBOZOO-OU. Sans doute ces IBOZOO-OU existent en tant que reflet spéculatif de QUELQUE-CHOSE-QUI-N'ÉTAIT-PAS-IBOZOO avant que nous le pensions et, comme (penser c'est ÊTRE), avant que nous, les OEMII, n'existions.

Il est donc question d'une trame qui prend forme de réalité observable, au moment où nous pensons à elle. Mais ce n'est pas aussi simple. D'ailleurs, dit comme cela, cela n'aurait aucun sens.

II s'agit là d'une espèce de "SYMBIOSE" entre la Réalité extérieure et nous. La réalité extérieure se plie à notre processus mental, elle est modifiée dés que nous focalisons notre conscience sur elle. Nous élaborons alors un modèle de WAAM binaire composé de facteurs physiques IBOZOO-OU qui est notre "CRÉATION" et en même temps cette Réalité conforme notre MOI, le crée, le génère.

Si on revient tout au début de cette séquence de lettres, la D75, on pouvait lire : "Mais la transcription de ces idées devient véritablement difficile si vous prenez en compte le fait que vos schémas mentaux sont conformés d'une autre manière que les nôtres.". Et là il y a un terme qui vient de prendre une grande signification, celui de "schémas mentaux".

Dans ce qui est expliqué de l'Aioodi, il s'agit d'une "chose" qui contient toutes les réalités potentiellement existantes, conformes aux lois physiques, non-incompatibles avec l'essence de Woa, donc vraiment "possibles" au sens cosmologique. Parmi ces choses, il faut comprendre que figure l'humain, dans toutes les définitions simultanées de sa métaexistence. Lorsque l'humain pense à l'univers, il se crée une boucle de rétroaction cybernétique (faite d'information) entre le cerveau et l'Aioodi, qui concrétise immédiatement la réalité qui correspond à un très vaste ensemble de paramètres qui définissent cet humain. On peut les niveler depuis ce qui est structurel et inamovible, universel, à ce qui est purement psychologique, en passant par ce qui est acquit par l'ADN et subconscient, et bien sûr en passant par ces schémas mentaux prédéfinis.

Et surtout, peut-on comprendre, lorsque nous "focalisons" sur elle (l'Aioodi), on accentue ce processus de renforcement, qui permet d'aller plus loin dans sa compréhension, mais aussi de plonger dans une infinité d'éléments de cette compréhension. Et c'est là que cela va devenir intéressant sur le plan philosophique (ce thème n'est pas explicitement développé), c'est la place de l'infini. On le perçoit dans les nombres de l'algèbre du premier degrés, et déjà il nous pose des problèmes. On le perçoit dans les recherches scientifiques qui n'en finissent pas, comme celui de ce qui est constitutif de "la matière". On le retrouve dès lors qu'on se perd en conjectures. Donc, là encore, à autant de niveaux que le vaste ensemble de paramètres qui servent à activer "l'affichage" de la réalité, depuis cet Aioodi. Mais cet infini, est-il une berlue ? Le fruit d'un processus réflectif entre la conscience et l'Aioodi ?

Mais ce n'est pas tout :

En arrivant à ce stade, vous pouvez penser que notre système est une espèce de panthéisme qui exclut l'idée d'un ÊTRE NÉCESSAIRE ou WOA (Dieu) TRANSCENDANT-AU-COSMOS. II n'en est rien comme vous pourrez le constater plus loin.

Ce phénomène de "symbiose" peut très bien s'illustrer par celui de la construction d'un logiciel pou répondre à des besoins, dans la mesure où quand les besoins surpassent le logiciel, on peut en changer les règles, et quand le logiciel surpasse les besoins, on peut jouer avec. En tout état de cause, toute action est cadrée par un méta-système susceptible d'avoir à être modifié par les limites atteintes dans son utilisation. Et le plus fantastique est qu'on fait cela sans le savoir, ou du moins, c'est ce qui se passe quand on constate que le sens des mots évolue rapidement dans une société exshangue.

C'est aussi un phénomène qu'on peut observer en physique quantique, qui est basée sur des lois quantiques, écrites d'après les observations, servant à expliquer des "réalité" au sein de ce qui n'est finalement qu'une interaction tautologique, un ilot isolé du monde réel à l'intérieur duquel tout semble "logique". Finalement, ces scientifiques ne font que simuler, ou découvrir sans le savoir, les mécanismes de l'illusion dont ils sont victimes. Ce n'est pas de leur faute, ce mécanisme est cosmologique. C'est sur lui qu'il faut philosopher.

Supposons que nous ordonnions symboliquement toutes les possibilités ontologiques (pour cela faites abstraction du principe du tiers exclu aristotélicien) relatif à "QUELQUE CHOSE" transcendant à mon "JE".

(EST UN ÊTRE)1 - (N'EST PAS UN ÊTRE)2 - (EST UN ÊTRE)3 - (EST UN ÊTRE)4... (EST UN ÊTRE)n

Il s'agit d'un ensemble ou série de possibilités non tautologiques que nous pouvons coder encore plus synthétiquement ainsi: S1, S2, S3, S4, S5... Sn.

Nous arrivons à la signification de l'AIOOYA dont la transcription en langage terrestre est impossible. AIOODI est "ce" qui est susceptible d'adopter des possibilités infinies "d'existence" (S1, S2, S3... Sn). Ainsi, par exemple un IBOAYA OU (quantum énergétique, photon) peut S1 (ÊTRE) ou S2 (NE PAS ÊTRE, dans le cas où il se transforme en masse), mais les deux possibilités sont des déformations d'un AIOOYA provoquées par mon "JE" (être pensant).

Nous, OEMII, voyons donc le WAAM et ses facteurs intégrés dans les possibilités S1, S2... Sk. Vous, les hommes de la TERRE, vous n'acceptez pour l'instant que les possibilités S1 et S2. Mais d'autres hypothétiques êtres pensants capteront des AIOODI sous les possibilités différentes des nôtres Sk+1, Sk+2... Sm.

Le drame de l'OEMII ou d'un autre EESEEOEMI réside dans le fait que sa recherche de la vérité, sa recherche de l'AIOODI, sera infructueuse puisque celle-ci se présentera toujours sous les caractéristiques S1,S2, S3... Sn.

Bien qu'obsfusqué par ces suites ontologiques, ce qui est expliqué est finalement clair : "la réalité observée dépend des ontologies acceptées". Et si la nôtre est limitée à deux ontologies (vrai ou faux) la réalité ne se présente à nos yeux qu'en mesure des moyens que nous avons de la mesurer. Par extension, une civilisation bien plus avancée encore que Oummo, doit certainement percevoir l'univers d'un tout autre œil...

L'expression de l'Aioodi ne s'arrête pas là, puisque tout être pensant, qui embarque avec lui sa propre structure physiologique, et ses propres processus psychologiques, fabriquera pour lui un univers conforme à l'image qu'il peut s'en faire, ce qui au fond n'est pas illogique.

La nouveauté, c'est que 1) il n'est pas intégralement responsable de cette illusion, et que 2) il ne déforme pas réellement l'Aioodi, c'est seulement que celui-ci se conforme à sa pensée. L'aioodi, lui, est non-déformable, statique, et éternel.

C'est ainsi qu'on en arrive au terme de l'Eséoémmi, les classes d'êtres humains dans l'univers, qui appartiennent chacun à des groupes entiers de conceptionnabilité de l'univers, dont émerge ensuite, logiquement, autant d'univers distincts que de groupes. C'est à dire que, d'abord, il y a des classes d'êtres humains, et de facto, leur façon d'observer l'univers en fait des univers distincts, caractérisés par des constantes universelles différentes.

Il en va de même avec un moindre impact à l'échelle de chacune des civilisations d'un même univers (le nôtre), et le plus foudroyant, et qu'il en va encore de même à l'échelle de chaque humain, autour des buts concrets qu'il se fixe :

Mes jugements, mes actes, qui sont ordonnés par les objectifs à atteindre et par les moyens utilisables, constituent de plus "EN-EUX" autant de S1, S2,... Sk auto-déformés par leur propre processus pensant.

C'est une supputation à laquelle je cogitais de longue date, et en lisant ceci, tout a semblé clair. Le fait même de se fixer des objectifs, n'est jamais le meilleur moyen de les obtenir. Dans la vie ce qu'on obtient le plus facilement, et qui a le plus de valeur, c'est ce qui nous correspond... Et poursuivre un objectif doit se faire par appel d'air plutôt que par pression, ce qui risque de le faire fuir en avant. Il faut rendre ce but possible par la logique, de sorte à pouvoir l'accueillir s'il veut bien venir. Penser de cette manière change tout !

Aioodi et Aiioodii

Dans les twits  O6-89 et  O6-90 est formalisée la différence entre l'Aioodi, la chose qui présente une réalité dimensionnelle à nos sens, et l'Aioodii, l'"être" pris dans sa complétude. Maintenant qu'on est familiarisés avec les symboles logiques, on peut mieux comprendre ce qui est exprimé.

Le symbole "◊" signifie "le possible" en logique modale.

AIIODI/AIIOODII = 1/{◊}

Aiioodii (avec sa modulation phonique issue du langage OIYOYOIDAA) englobe toutes les formes possibles d'existences qui se présentent sous des formes d'une variété infinie, tandis que l'Aiiodi (qu'on écrit conventionnellement Aioodi en référence à d'autres docs, distinct de Aioodii avec deux "i" pour l'ensemble supérieur) serait la forme prise, comme la facette d'une boule du même nom, pour une entité Eséommi, donc, en tant que réalité. C'est pourquoi on distingue "la réalité" et "la vérité" dans nos traductions, "la vérité étant définitivement inaccessible", et "la réalité" étant le produit d'une action consciente.

La traduction de cette expression logique, est donc que notre Aioodi est à l'Aioodii, ce que l'existant est au possiblement existant, qu'on ne verra jamais.
Peut-être même (sûrement, d'ailleurs) que le connecteur "divisé par" possède une signification propre, telle que "mis en rapport avec". Cela pourrait aussi signifier "l'inverse de l'Aioodii est son rapport avec l'Aioodi" (vague hypothèse).

AIIODII = {◊}∪{◊¬}

La définition de cette "vérité ultime" est ici décrite comme l'union des possibles et des "possibles ne pas". Dans le langage logique modale, ce terme est différent de "¬◊" qui signifie "non-possible". Cela s'utilise dans une fonction appliquée à une proposition nommée "1" : "il est possible que (négation de 1)" (voir article précédent).

La traduction de cette seconde expression logique serait alors : "Aioodii est l'union de ce qu'il est possible d'être, et de ce qu'il est possible de ne pas être". Ou encore : "Aioodii est l'ensemble des potentialités, et de ce qui est possible qu'il ne se réalise pas".

Note : la question demandait : "AIIODI=AIIODII", suggérant une troisième écriture, mais la réponse, en ne traitant que de l'écriture usitée dans la première question, a réfuté de facto cette possibilité. C'était l'occasion d'approfondir la définition de ce terme. Mais bon, plusieurs opinions sont possibles, s1, s2, etc.

La question est de savoir s'il existe un être pensant capable d'accéder à l'Aiodii sans pour autant en subir les effets, c'est à dire sans "passer par lui pour y accéder", sans le déformer, mais de manière diagonale (pour reprendre un terme de la logique) ?

C'est être est Woa.

Le concept de Woa

Aioodii est ce qu'il a créé, engendré, sans avoir au préalable eu besoin de le rendre possible. Il EST le possible.

Et dans le schéma global de l'univers, ce possible n'aurait eu aucun intérêt si Woa avait simplement créé un "être" capable, lui aussi, d'"engendrer des êtres". Car dans ce cas il n'aurait été qu'une copie de lui-même. Ainsi de l'Aioodii, peuvent s'engendrer des êtres, mais qui eux, ne peuvent engendrer que des idées.

Mais aussi, pour éviter que ces êtres ne fassent rien d'autre que d'agir de façon déterministe, il les a doté de liberté, dont sont responsables les Bouawa (âmes), qui peuvent librement prendre la forme qui leur convient. (En principe les Bouawa sont générées toute d'une traite dès le début de l'univers par Woa, incluant les grandes lignes de leurs vies déjà préétablies).

Bouawa Biaéi, les groupes d'âmes planétaires, ont pour prérogative d'infuser par l'expérience les lois morales universelles de Woa.

Bon, ceci n'était qu'un petit résumé, essentiel pour comprendre les fondements cosmologiques.

Note en passant sur une petite définition :

quand nous employons l'expression phonétique AIOOYA AMIIE (dont la transcription littérale serait "N'EXISTE PAS") nous nous référons bien à des concepts abstraits ou à des idées ou bien à WOA

Ici, le terme "n'existe pas" est comme une sorte de service rendu, qui consiste à formaliser le terme de "ce qui existe", là où nous n'avons pas fait ce travail, étant donné qu'il doit se limiter à ce qui est dimensionnel. Les scientifiques seront au moins d'accord. La distinction entre ce qui est dimensionnel ou pas, nous renvoie à notre précédente remarque sur les acceptions du terme "exister".

Ainsi nous disons AIOOYA IBONEE (les radiations cosmiques existent) ou AA-INNUO-AIOOYA-AMIE (la symétrie n'existe pas).

En tant qu'être adimensionnel, les notions d'infini, d'éternité, ou d'essence, ou même d'apparence physique ne s'appliquent pas à Woa.

De plus [la] raison de AIOOYA AMIIE [de WOA] est précisément celle d'être genèse de l'idée de AIOODI. Nous vous avons dit que AIIOODI est l'Entité qui ne nous transcende pas puisqu'il est extorqué, fractionné en multiples formes (WAAMWAAM).

Notons le terme "extorqué", appliqué au fait d'agir sur l'Aioodi par l'acte de penser, en vertu de quoi il aligne des Ibodzo-Ou qui se présentent à nous sous forme de masse, espace et temps.

C'est à dire que la relation de Woa à l'Aioodi est qu'il coexiste avec lui. Pour penser à lui, il n'a pas besoin de l'utiliser. De son point de vue Aioodii est statique et non infini. Alors que les humains, tant qu'ils sont vivants, ne peuvent se figurer Dieu qu'en s'en figurant une déclinaison depuis l'Aioodi, fabriquée par leur propre capacité cérébrale, dialectique, épistémique, structurelle, etc.

La théorie de la connaissance [D80]

NOUS CRÉONS DES THÉORIES, MAIS NOUS NE SOMMES PAS ASSEZ INGÉNUS POUR LES CROIRE.

Bien que la réalité ne soit définitivement pas accessible par des voies sensorielles ou intellectuelles sans risquer de la rendre tautologique avec nos méthodes de perception, il s'est très vite avéré que "les formulations scientifiques élaborées sous des prémices et des conclusions basées sur une logique simpliste n'avaient pas le caractère apodictique* qu'ils [les scientifiques des temps anciens su Oummo] leur attribuaient au départ".

(*) "Qui a une évidence de droit et non pas seulement de fait"

(Nous paraphrasons) Seule une nouvelle forme de logique pouvait s'affranchir des limites de la dialectique pour enrichir la gamme des propositions logiques de termes tels que "le mal moral", "la cruauté", "la félicité", "la satisfaction", ou même la transmission télépathique ou le lien corps-psyché. Aucun de ces termes n'est dimensionnel. On ne peut les étudier en tant qu'objets.

Sans cette distinction salvatrice, les scientifiques ont une tendance inconsciente à rattacher leurs conclusions à des teintes affectives, et à pervertir la réalité objective.

(Note en passant : on a là l'explication fugace de toute la gamme des mensonges et arnaques de la Terre)

C'est seulement grâce à cela qu'a pu surgir une méthodologie scientifique capable de formuler des lois de façon analytique, portant sur des sujets qui touchent à la philosophie et au spirituel.

Il en résulte un agnosticisme qui se caractérise par le refus d'ériger en doxa les conclusions qui ne contredisent pas les lois exprimées - contrairement aux scientifiques de la Terre (qui agissent finalement logiquement en mesure de leur système ontologique). Et la précaution impose de ne pas sonder des sujets aussi transcendants que Woa ou l'Aioodi, ni même à accepter que cette conception, telle qu'elle a été décrite soit "vraie". Après tout ce n'est qu'une construction psychologique, et cela ne peut rien être d'autre qu'une construction psychologique.

Plutôt que de se précipiter puis de s'accrocher à des théories, il est plus saint d'entretenir une dynamique intellectuelle :

Ce flot de concepts, explications, hypothèses, nous sert comme gymnastique mentale pour épurer constamment les idées.

De cette manière, l'esprit est focalisé sur la recherche incessante des fondements et des raisons, qui peuvent remettre en cause les théories, plutôt que poussé vers une infinitude, entropique, dont l'excroissance a pour effet de créer des écoles de pensées, des "postures narcissiques", de plus en plus concurrentes et incompatibles.

La Ouaa [D81]

Le terme de "loi morale" joue un grand rôle dans le schéma de description de l'univers. On a vu que d'accéder aux outils qui permettent d'envisager les phénomènes liés à l'entendement ouvre toute une gamme de possibilités, parmi lesquelles, celle de l'étude des Ouaa.

Le "mal moral", la souffrance, sont décris comme des fabrications de notre "moi-pensant". C'est une réponse de l'Aioodi à la façon dont on focalise sur des idées destructrices. Les lois morales ont pour effet de servir la néguentropie, la vie. Leur action peut même être mesurée dans la façon dont l'information est accumulée au sein des cellules vivantes, et dans sa capacité à l'accumuler.

La théorie de Ibodzo-Ou nous en dira plus au sujet de tout ce qui est dimensionnel.

De même qu'il leur semble illogique de spéculer sur "la nature de Woa", lui "envoyer son amour" ne ressemble plus qu'à un acte initiateur d'une illusion conformée par l'Aioodi. De ce fait leur conception de "l'amour de Woa" consiste à rejeter cet amour sur leurs propres congénères.

Il résulte de cette approche une gerbe de conséquences qui sont instigatrices de lois morales : elle est élaborée de façon dynamique par les continuelles interprétations appropriées au progrès social et aux circonstances de la vie. Par exemple il n'existe pas sur Oummo de dénigrement de niveau évolutif, ou de pression sociale porteuse de "tabous" ou d'un conformisme qui brimerait la liberté. Les lois morales ne sont ni doxatiques ni conformantes, au contraire elles servent le processus de la vie :

L'OUAA est la gamme de lois imposées sans contrainte mentale ou physique à l'EESEOEMII par une constellation d'idées fondées sur le stade actuel de la connaissance. Lois qui s'articulent en normes spécifiques en fonction de la situation et du niveau mental de l'OEMII, situation et niveau toujours en plein processus de progression.

C'est quand même assez fulgurant de pouvoir considérer la loi morale comme une doctrine qu'il faut savoir appliquer aux choses de la vie, et non une généralisation de commandements visant à supplanter une recherche intelligente d'harmonie par des théories aveugles et inflexibles, tombées du ciel comme un coup de masse, qui prétend avoir une vertu éducative... Du moins, cette pratique relève d'un niveau évolutif où la construction de la culture sociale relève de la tradition orale, et non de la science.

Encore une fois, on peut soupeser tout l'intérêt de requérir à des classes distinctes d'existence, puisqu'il s'agit de créer une dynamique entre ces classes, et non des dogmes à la fois statiques et déstabilisants.

L'authenticité de notre Éthique changeante est évaluée en fonction de l'équilibre obtenu entre les exigences d'une morale de l'individu et d'une morale de l'AYUYISAA (Société).

C'est à dire que tout l'enjeu de l'intelligence est, à partir de prinipes peu nombreux mais fonctionnels, décliner des applications créatives qui nécessitent une bonne connaissance des sujets traités. Et non, le faux-rêve d'une IA qui consiste à appliquer un milliards de lois à tout ce qui existe de façon aveugle et déterministe.

Les Ibodzo-Ou

Dans les docs, l'affirmation "La ligne droite existe" est le point de départ de l'explication sur les Ibodzo-Ou, qu'on va nommer en bon terrien sous l'une ou l'autre des combinaisons découlant des dénominations qui lui ont été assignées, telle que "vecteurs angulaires" ou "angles dimensionnels".

Les dimensions [masse, espace, temps], pourraient être représentées par des axes orthonormés, au risque de ne pas signifier grand chose, mais surtout au risque de ne pas retranscrire leur nature imbriquée. De même que les six axes de la masse repose sur les trois axes d'espace, l'espace repose sur l'axe du temps.

Les six axes de la masse sont seulement les trois axes de l'espace, auxquels on associe une masse. Et comme elle peut être négative, sur un espace toujours positif, cela nous donne six axes. Les espaces peuvent être négatifs, sur le plan du temps positif, et enfin le temps peut lui-même être négatif, auquel cas on se trouve projetés dans l'uni-univers. Et si on inverse la masse ou l'espace, on disparaît, mais ce n'est pas pour autant qu'on se projette dans l'antiunivers.

Donc si on se figure le caractère positif ou négatif de ces masses, espaces et temps sous forme d'un repère orthonormé, on voit que depuis le point de vue d'un espace négatif, notre masse est elle aussi négative.

La masse des deux univers-jumeaux étant parfaitement égale, et la répartition des galaxies dans l'univers-jumeau est complètement différente de la nôtre, eût égard à l'indéterminisme subatomique au moment de son big-bang, qui les a réparties différemment.

Mais alors, où est la masse positive de l'univers négatif, se pourrait-il qu'elle soit la même que la nôtre, utilisée différemment ? (Question ingénue).

La théorie des angles dimensionnels dit que tous les angles élémentaires (deux oawoo forment un Ioawoo, un angle naturel) existants sont répartis un peu n'importe où dans l'univers, et que seul un champ de conscience peut les assembler de sorte à former, par groupes successifs, de la masse, de l'espace ou du temps.

Dès lors, dans l'anti-univers, ce sont ces mêmes vecteurs pris négativement, là où ils sont physiquement dans l'espace n-dimensionnel, qui sont associés par d'autres processus psychiques, pour former un autre espace, un autre temps et une autre répartition des masses. Ces Ibodzo-Ou (chaînes d'Oawoo) dont les fabricants de ce qui est dimensionnel.

Ainsi le problème de la ligne droite, prise comme référentiel pour mesurer les distances et la répartition des masses, ne consiste finalement qu'à évaluer la réalité [le peu qu'on en perçoit] au moyen d'une abstraction psychologique, purement idéale, et sans aucune réalité dimensionnelle, ni théorique ni même possible, ni encore moins logique.

Pas seulement les sons, les couleurs, ou la symétrie, mais aussi la ligne droite est le produit d'une activité intellectuelle, à la différence d'une réalité dimensionnelle. Cette définition ampute finalement une quantité assez incroyable de fondations des mathématiques et de la logique, de "choses" qui étaient considérées comme "réelles", alors qu'elles ne l'étaient point du tout.

L'exemple du problème de la ligne droite qui, si on la prolongeait indéfiniment, reviendrait à son point de départ, permet d'esquisser une topologie de l'univers, c'est à dire de ce qui se passerait s'il se résumait à une 3-sphère. Mais c'est une 9-sphère (dix dimensions). Et de plus cette ligne droite imaginaire est impossible.

Pour se figurer le fait qu'un Pacman puisse sortir d'un côté de l'écran et revenir par l'autre, la conjecture de Poincaré a été démontrée, faisant de la topologie de l'univers un donut, dont nous habiterions la surface infinie et à une seule face d'un objet "3d".

Mais le problème est de se figurer ce qu'est une ligne droite. En physique ce n'est que la trajectoire d'un bolide auquel aucune force n'est appliquée ; c'est à dire qu'elle n'est pas "droite" du tout. De même, le temps peut être considéré comme une ligne droite, à ceci près qu'on ne sait pas du tout par quels aléas elle va devoir passer. Dans tous les cas c'est une abstraction mentale, éventuellement un référentiel, mais pas du tout un prémisse fiable de la physique.

*

Il y a un exemple assez stupéfiant qui parle de la courbure de l'espace, responsable d'un décalage temporel, notamment pour expliquer pourquoi la sonde Pioneer Voyager 10, qui est sortie du système solaire en transportant une effigie des humains, semble accélérer, alors qu'elle est seulement dans notre futur.

Les Ibodzo-Ou permettent d'expliquer cela. Les réalité angulaires sont certaines, figées, et ce sont des suites continues. Elles sont bouclées en forme de cercle, ce qui est appelé "une chaîne angulaire". Elles ne sont que le produit de notre intellect, qui assemble, en les triant et les ordonnant, les Ibodzo-Ou qui sont actuellement répartis un peu partout dans l'univers. (Je sais, c'est difficile à concevoir).

La trame dans laquelle notre bolide spatial s'enfonce n'est pas l'espace, mais l'espace-temps. Il s'agit donc de deux Ibodzo-ou imbriqués, de sorte, comme les aiguilles d'une montre, que lorsqu'on bouge les minutes, ça fait aussi bouger les heures.

*

Si les perceptions sont similaires d'un cerveau à l'autre, ce n'est pas tant grâce au fait que la réalité physique soit la même pour tous, puisque cette réalité est un produit de notre action de penser, mais grâce au fait que cette information est envoyée au pôle informatif global Noosphère (alias BB), qui lui, nous renvoie une information normée, qui elle, est la même pour tous, sous forme de couleurs, de concepts ou d'idées.

Ainsi la plus grande erreur scientifique est de partir du principe que la réalité observée est suffisante pour être utilisée comme axiome "solide et réellement existant" des réflexions et des calculs ; Et malgré que les conclusions auxquelles cette erreur deviennent d'une complexité infinie et ingérable, ils ne se doutent pas une seconde que leurs prémisses de départ sont faux.

 D59-2

Ce modèle rigide de mathématique d'ESPACE ne satisfait pas du tout nombre de physiciens actuels : cela est vrai, encore que beaucoup d'autres continuent à accepter l'existence de cet ESPACE indépendant de la matière et de l'énergie qu'il contient.

Alors, vous les terrestres, avez inventé une autre fiction: "l'Espace des PHASES". Pour vous l'ESPACE réel contient des PARTICULES SUBATOMIQUES (autre erreur comme nous le verrons plus loin).

Vous postulez que chaque PARTICULE (NEUTRON, MÉSON, etc) doit occuper en un instant donné une position (POINT), mais vous devez définir la particule non seulement dans sa position mais aussi dans sa QUANTITÉ DE MOUVEMENT.

Ainsi il en va de la ligne droite, et par extension du "point" de cette ligne droite, associés par convention aux atomes, dont la réalité, elle aussi, peut être remise en cause.

Heureusement, citons-le à nouveau, Whitehead disait, sans que sa remarque ne parvienne à être formalisée mathématiquement, que "tout objet est une signification idéalisée de ce qui est stable", et que "le point géométrique est une haute abstraction, qui ne correspond pas à la réalité dont on fait l'expérience". (Il disait cela en pensant au fait que "les événements sont des réalités fondamentales de la nature".)

Mais le plus surprenant, si vous avez bien suivi, c'est non seulement que la ligne droite n'est pas une réalité, mais qu'on la considère comme indépendant de l'espace-temps. La contradiction ne pourra être relevée qu'en affirmant que ce sont ces mêmes Ibodzo-Ou qui fabriquent, à la fois la ligne droite, et à la fois l'espace-temps ! De fait, non seulement la ligne droite est psychologique, mais elle est partie intégrante de la réalité ! La différence, est que "la ligne droite" est un concept, qui peut s'appliquer de diverses manières, parmi lesquelles, entre autres, sur un papier avec une règle en une "ligne droite" géométrique.

*

Pour la petite histoire, la première chose que fit Oéoé 95 en arrivant sur Terre en 1950 a été de visiter une grande bibliothèque à Paris, d'ouvrir un livre de mathématiques, et de tomber sur le principe de la ligne droite. Aussitôt, il aurait pu refermer le livre, se dire "c'est bon, j'ai compris", et retourner chez lui. Heureusement ce n'est pas ce qu'il a fait ! C'est ainsi que nos amis ont découvert que notre niveau technologique et scientifique était encore primitif.

D52 : "vous pouvez admettre que la longueur d'une ligne droite est synonyme de dimension et d'une certaine manière, c'est exact."

Cette assertion pourra être mieux comprise en utilisant la logique tétravalente, puisque le "d'une certaine manière" indique que c'est "vrai et faux".

D59-1 : nous ne concevons pas la ligne droite comme une abstraction purement mathématique sans sa sous-base d'IBODZO OU, car une telle entéléchie n'est pas contenue dans une gnoséologie d'OUMMO.

D59-3 : ce que nos sens interprètent comme une GRANDEUR LINÉAIRE, c'est à dire comme une DROITE ou comme vous diriez "UN SCALAIRE LINÉAIRE", n'est qu'une OXOOIAEE (CHAÎNE D'IBODZO OU). C'est l'image mentale illusoire par laquelle notre neurencéphale réalise un travail de synthèse et de mise en ordre de cet ensemble d'IBOZOO UU (QUI DANS LE WAAM SONT EN RÉALITÉ "EN DÉSORDRE" ET SANS LOCALISATION DÉFINIE).

La ligne droite est définie comme la projection d'une grandeur continue d'IU dans une dimension mesurable :

nous définissons la LIGNE DROITE et sa GRANDEUR mesurée sur elle comme une chaîne d'IBOZOO OU immergée dans le WAAM tel que ses OAWOO (RAYONS VECTEURS) diffèrent successivement d'un angle dq et soient tous orientés dans un hyperplan H.

Dans cette citation on peut soupeser l'intérêt d'avoir typé les grandeurs en différentes "dimensions", ici nommées "hyperplans". On considérera le terme "hyperplan" comme un plan antérieur à celui de l'étude, sur lequel il repose. Chaque hyperplan est orthogonal à l'hyperplan qui le prend pour référence. Ainsi, les dimensions s'empilent les unes sur les autres, la première étant celle du temps.

Dans la cosmologie Oummaine, le temps est le point de départ de l'univers (avec un point d'origine universel), puis son plissement produit l'espace, puis un nouveau plissement de cet espace produit la masse. Chacune de ces dimensions est un hyperplan, un vecteur dimensionnel.

Comme évoqué dans le livre "Starclass, l'école des étoiles", chaque dimension relève d'une activité psychique d'une intensité qui lui est propre. La masse se mesure par le toucher (le constat), la distance s'estime par la comparaison entre des masses (abstraction), et le temps se mesure par la comparaison entre les souvenirs des états de masse et d'espace (abstraction basée sur la mémoire).

C'est à dire, si on suit cette pensée, que plus la dimension est simple à percevoir, plus elle comporte d'hyperplans comme référentiels, tandis que plus on doit faire abstraction de ces référentiels, et plus cela requiert d'intellect. Et si l'univers est extrapolable à n dimensions, peut-on se dire, ce sera pour aller étudier les dimensions qui sont en-deça du temps, de nature purement spirituelles.

Quand il s'agit pour eux d'envisager le voyage intergalactique, ce ne peut être qu'en réussissant à comprendre comment agir sur le triplet d'axes qui conforme le temps, habituellement unifié en un seul axe. C'est à dire, en ajoutant un hyperplan en-dessous de tous les autres, et finalement, en découvrant un nouveau fondement, certainement très paradigmatique, de l'univers.

*

Pour reprendre encore quelque éléments que développés dans Starclass, la logique tétravalente peut s'exprimer comme la panoplie de valeurs prises par un Ibodzo-Ou en fonction des différents hyperplans sur lesquels ses résultats sont projetés. Le jeu de IU existe en tant que tel, en tant que réalité qui précède toute construction. Cette conception peut évidemment être elle-même remise en cause, mais pour l'instant elle est annoncée comme étant admise et partagée par les ethnies avancées. La seule chose posée comme absolument certaine, est que :

1) un IU seul n'existe pas
2) Une paire de IU est ce qui existe dans l'univers avec la plus haute certitude.
3) Tout IU a un angle différent de tous les autres, dans tout l'univers.

Les IU sont une étonnante mécanique qui est mise en mouvement par le flux du temps lui-même. Et ce temps est "consommé" par les chaînes imbriquées Ibodzo-Ou, qui font la masse. En s'incrémentant dans un système vivant, les Ibodzo-Ou augmentent leur information, jusqu'à atteindre le stade où cet élément est "présent" pour nous, sous nos yeux, ou dans nos cellules. Ensuite de quoi, cet objet diminue à nouveau son information, et se disloque dans le passé, avant que tous ses angles ne retournent à zéro.

L'image est un peu celle d'aiguilles ferriques au-dessus desquelles on passe un aimant, et qui se lèvent à son passage, s'orientent vers lui, et se recouchent ensuite. Ce sommet, cette vague, est la masse telle que nous la connaissons. Elle traverse le flux du temps, en quelque sorte.

Cette action continue rend la masse vulnérable à l'entropie propre à cet univers.

Les IU convertissent le temps en masse, donnant lieu à une information, dans le sens où il existe un langage atomique dont résulte une chimie, et un langage chimique dont résulte une biologie, et ainsi de suite, jusqu'aux humains qui ont un langage dont résultent des idées.

Les Oummains peuvent même observer l'impact des lois morales sur l'efficacité de la conservation et de la captation de cette information.

Ensuite cette masse est à nouveau digérée sous forme d'espace... et cela, dans la fraction de l'instant, à chaque instant. Ainsi, au travers de tout objet, le temps est consommé et convertit en espace. D'où, très probablement, l'inflation homogène de l'univers, puisque les étoiles fabriquent de l'espace, et qu'elles sont toutes dans notre futur...

Et l'énergie, n'est que la façon dont nous pouvons percevoir une masse en train de s'éloigner vers le passé, et de redevenir de l'espace. C'est à dire que les électrons sont une image du proton tel qu'il était une fraction infinitésimale de secondes auparavant. On peut même si figurer que chaque couronne électronique est un incrément différent de ce temps qui s'échappe.

La projection sur la réalité

L'intérêt de la tétravalence sera de pouvoir "colporter" l'information des IU sur des référentiels distincts, utiles à l'étude du moment. Pour illustrer ceci, on peut utiliser l'IU d'une chose constituée d'une série de nombres d'un seul type, une rotation, et en faire une "ligne droite", telle qu'elle serait projetée sur un espace 2D : une belle ligne vraiment droite.

L'exemple de la  250 est plus probant, en associant des jeux de couleurs avec des dimensions distinctes, puisque la fin d'un référentiel bleu coïncide avec le début d'un référentiel jaune, en passant par le vert, par exemple. Il suffit alors de remplacer "bleu" et "jaune" par le temps et l'espace.

Au final une chaîne d'IU n'est plus rien d'autre qu'une suite de nombres (ou d'intervalles) ordonnés dans un ensemble, allant de 0 à 2π. (Il est dit parfois "jusqu'à 1 radian", ce qui est plus logique pour faire un nombre fini, mais il se peut aussi que la chaîne soit une boucle).

Ensuite, si on considère ce jeu de valeurs comme un hyperplan qui dépend d'un autre, l'effet qui en résulterait ne serait visible qu'au moyen d'une projection de ce jeu de données sur un "espace" adapté.

Avec cet exemple il est intéressant d'observer que l'émergence de deux chaînes d'IU qui projettent deux lignes parallèles, sur un plan 2d, consiste à produire la propriété "les lignes sont parallèles parce qu'elles ne se croisent pas". Mais, si les deux-mêmes chaînes d'IU projetés sur une surface 3d, sphérique, cela fera émerger la nouvelle propriété "deux lignes parallèles se croisent en deux points". Et ceci, sans remettre en cause la définition de ce qu'est sensé être "deux lignes droites parallèles", mais seulement en leur affectant des attributs qui sont liés au système de projection.

Ce qui est intéressant est que les propriétés ne sont pas intrinsèques à l'espace de projection, ou aux IU, mais une émergence. Cela change tout ! Puisque les scientifique accordent aux propriétés des caractères de définitions, qui ne sont très vite plus valables dès qu'on change de système de projection. Ces propriétés ne sont pas un point de départ de l'analyse scientifique, comme le seraient des "lignes droites", mais des résultantes d'une opération qui consiste à projeter un Ibodzo-Ou sur un système dimensionnel.

Ainsi cette même ligne droite, exactement la même, peut devenir une portion de temps ou une longueur de masse. Et si on lui adjoint un hyperplan, elle peut expliquer pourquoi Pionner, en s'éloignant dans l'espace, s'éloigne aussi dans le futur (pourvu que la courbure de l'espace soit négative).

Donc au final "la ligne droite n'existe pas" est possible à valider, en plus du terme "la ligne droite existe". On se retrouve dans le cas d'une "réalité qui dépend du champ de conscience", même si ce terme ne correspond pas exactement à la situation, tout du moins, "une réalité de dépendance".

Conclusion

La confusion créée par l'indiscernement dialectique n'a pas même été corrigée par la découverte de la relativité. Pourtant d'après Einstein, les sondes Voyager 10 et 11, qui suivent la courbure de l'espace, suivent une ligne droite, l'orbite de la Terre autour du soleil est une ligne droite. Tout objet, pourvu qu'on n'y apporte pas d'énergie, suit une trajectoire en ligne droite. Dans le temps tout objet suit une ligne droite. Même si on saute à pieds joints et qu'on retombe sur ses pieds... on suit une ligne droite ! La topologie 4d pour qu'une ligne soit droite du point de vue d'une seule et unique personne, est d'une infinie complexité, et ne sera valable que pour ce seul et unique référentiel. Même une simple particule balancée dans l'espace subira les effet de son activité quantique, comme les passagers de l'ISS quand ils font de la gymnastique... Tout ceci, prouve bien que la ligne droite n'existe pas. Pas plus que "le cercle".

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Bonus anecdotique

Dans  oumo.fr il fallait projeter sur la carte les zones aliénigènes définies par une suite de coordonnées, savamment et patiemment notées. Mais il a vite fallu faire déborder les polygones de la gauche sur la droite. En prog, on bidouille, il suffit d'aplatir ce qui dépasse et de créer une deuxième instance 24 heures angulaires plus loin. Mais si on veut bien faire les choses, on a un référentiel qui a la chance d'être angulaire, comme des Ibodzo-Ou. Et sur une même carte, on doit afficher 24 heures angulaires, 360°, et 365.24 jour. Si bien que l'idée a été de convertir ces valeurs en angles (le printemps est situé à 79°), et de cette manière, peu importe si la map déborde à gauche ou à droite, en degrés négatifs ou supérieurs à 360, le système de projection place directement tous les objets sur la map 2d, sans avoir à faire aucun rafistolage laborieux ! C'est donc très intéressant de voir que le système de coordonnées polaires, qu'on a tendance à négliger, est si pratique, en plus d'être une très bonne introduction aux Ibodzo-Ou.

Bonus anecdotique 2

Utiliser un référentiel fait de lignes droites est toutefois très pratique. Il permet de faire des calculs trigonométriques, qui ne marchent qu'avec des triangles rectangles. Et aussi, fixer un référentiel arbitraire est ce qui permet de rendre comparables entre elles toutes les mesures faites au sein de ce même référentiel. Si on devait avoir un référentiel par objet, leurs propriétés respectives n'auraient rien d'évidentes. Pourtant dans la réalité chaque objet est son propre référentiel. Il serait vertueux d'avoir conscience du fait que la réalité qu'on observe dépend essentiellement du référentiel construit par notre moi-pensant, et seulement lui.

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Citation de Edgar Morin

(14 juin 2021, au moment d'écrire ces lignes)

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Whitehead (1925) : « Dans la logique formelle, une contradiction est l'indice d'une défaite, mais, dans l'évolution du savoir, elle marque le premier pas du progrès vers la victoire. »
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