Etudes2021-06-10 16:02 2 articles  21 min 322 mis à jour le 2021-07-08 14:16 #2422

Sur la logique tétravalente

Étude de la Nr20 : Considérations sur le terme « vrai et faux »

Introduction

Le 17 janvier 2004, NABGAA 112 fait parvenir cette communication à l'un d'entre nous, au sujet de la logique tétravalente.

 [NR20] Précisions sur le terme AÏOOYAOU - Considérations générales sur le raisonnement formel tétravalent.

Nous suivons avec intérêt les discussions de vos frères sur la compilation des messages électroniques que vous échangez publiquement entre vous au sujet de notre civilisation d'OUMMO. Nous souhaiterions parfois répondre à certaines de vos interrogations et sommes conscients d'avoir entraîné un sentiment de frustration en restreignant volontairement l'information dévoilée dans nos correspondances avec vous. Sachez que nous avons volontairement omis certaines informations que vous devrez vous-mêmes déduire. Votre développement scientifique vous le permet d'ores et déjà et nous constatons en souriant que vous effleurez parfois certaines réponses sans pour autant les soumettre à une tentative de validation objective.

Le défi est lancé !
Bon, c'était il y a 17 ans, autant dire qu'il a fallu mûrir la question.
Bien qu'ayant acquit avec les années le réflex faire des recherches à propos de n'importe quelle question, le domaine des logiciens, bardé d'expressions mathématiques, nous semblait lointain, autant qu'erroné, sans qu'on ne puisse rien faire d'autre que patauger dans notre intuition.

On a passé de longs moments à réfléchir à des théories parfaitement ignares, qui se croyaient puissantes. On utilisait le terme de "aristotélicien" pour se donner des airs intellectuels, sans vraiment savoir que l'auteur de la bivalence formelle était Platon, et que Aristote rejetait l'usage de la logique, pour y préférer celui de la rhétorique. Après après avoir été oublié pendant des siècles, il a inspiré de nombreuses générations de philosophes, puis finalement la scolastique, avant que son géocentrisme ne soit invalidé par Galilée, et son syllogisme par Frege. Finalement on a suivi un peu les mêmes étapes...

Disons que le sujet était tellement fascinant que nos esprits se sont rués sur la moindre bribe de vague portion de cohérence pour en faire des théories sauvages et polyformes. Alors que tout ce dont nous avions besoin était là, sous nos yeux ; et d'ailleurs conseillé par cette même lettre NR20 :

Elles ne sont toutefois pas inconnues de vos penseurs et vous en trouverez les premières ébauches dans la littérature platonicienne ainsi que dans les textes fondateurs de la philosophie bouddhique.

Nous avons rendu une brève visite à quelques uns de ces penseurs dans la première partie, et suivi leurs progrès. Il est fulgurant de constater qu'en philosophie comme en mathématiques, ce ne sont finalement que des principes de l'évidence qui sont les principaux sujets d'étude, et qui sont traités de manière doctrinale ou brillante. Ce n'est pas inaccessible. Et c'est accessible à tout le monde, contrairement à ce qu'on peu croire de prime abord.

Il faut dire que la est peu attrayante pour le grand public, et c'est vraiment dommage. Pourtant, si les gens aiment autant lire les gros titres effarants des vulgarisations scientifiques pour ressentir l'effet factice d'une découverte ou d'une révélation, ils devraient être informés que la pratique de la science est accessible, et produit une sensation largement plus merveilleuse quand on comprend un principe de l'univers.

Dans la recherche documentaire qui précède, on a pu constater l'état d'avancement de la science au sujet de la logique. Pour être bref, il y a un dogmatisme, pour qui les règles sont sacrées par principe, des penseurs téméraires, et entre les deux, comme le dit Jean-Yes Girard, un clan qui ne fait que rhabiller le dogme pour mieux le servir, "ce qui est la meilleure méthode pour faire parler de soi", (dit-il en parlant de Kripke).

L'intérêt pour la logique tétravalente est méritoire et il s'agit effectivement d'une voie de recherche pour laquelle vous pouvez vous baser sur les développements théoriques effectués par vos penseurs au cours des dernières décennies.

En effet, ces développements éclairent sur les méthodes mathématiques et les défis philosophiques. Comme nous l'avons vu, même s'ils arrivent parfois au bout des limites des systèmes en lesquels ils ont cru, au point de s'aliéner, ce qui compte est que, périodiquement, apparaissent des perles qui sont à considérer comme acquises pour toujours, et qui font véritablement avancer la science.

Ces dernières décennies, la science de la logique a connu une explosion de solutions en même temps que nous sommes entrés dans l'ère de l'informatique. Les casses-têtes mathématiques forcent l'innovation de nouveaux outils informatiques, qui a leur tour enrichissent la perception qu'on peut avoir de ces problèmes.

L'arrivée prodigieuse de l'intelligence artificielle, des réseaux neuronaux (ce ne sont pas de vrais neurones, juste des filtres cognitifs électroniques), et les progrès mathématiques qui vont avec, sont un train auquel il faut s'accrocher. Le domaine de la logique, car il n'y en a qu'une seule, pour le dire gentiment... a encore de l'avenir.

En terme général la science a dû se disperser pour faire de grands pas, mais cette dispersion est une erreur.

Mais laissons la charmante et brillante Nabgaa continuer son exposé, à propos du quatrième et mystérieux terme de la tétravalence, le "vrai et faux" :

L'énigme que semble constituer pour vous notre terme AÏOOYAOU est provoquée par l'indication donnée dans nos rapports à vos frères que [selon laquelle] ce terme n'avait pas de traduction signifiante simple dans vos langages. Il s'agit de bien comprendre que ce terme n'est pas utilisé par nous de façon courante, hormis par nos spécialistes en OOLGA WOU-OUA WAAM (cosmophysique théorique), comparables à vos astrophysiciens terrestres. Nous l'employons parfois dans des thèmes philosophiques concernant, par exemple, la finalité des OUAA (lois morales) dans le processus de conformation de notre BOUAWA (âme) après la disparition de notre OEMII (corps).

On a donc ici un petit exposé sur les champs d'application "étendus" de la logique tétravalente. Comme nous l'avons vu précédemment, il y a deux logiques tétravalentes, celle qui a forgé une éducation linguistique, qui permet de faire directement des énoncés valables, et celle qui est mathématique, la OUWOUA IES qui sert dans des travaux complexes où les calculs sont indéterministes. De plus, grâce à cette information, on sait qu'elle peut s'intéresser aux sujets philosophiques.

Le troisième terme, le "ni vrai ni faux", est dédié aux réponses insolubles dans le cadre de la logique classique, quand les propositions concernent en réalité l'acception d'existence à laquelle seule peut accéder une construction psychologique (les couleurs, la symétrie, l'âme...).

Remarque en passant : La résolution de paradoxes est très centrale pour les logiques multivalentes. C'est précisément leur raison d'être, puisque les logiques du tiers-exclu consistent à éluder le sujet. Ca qui est un peu logique...
- Dans la trivalence, l'indétermination est confiée au terme "vrai ou faux".
- Dans la logique linéaire, la résolution de paradoxes est confiée au terme "vrai et faux".
Dans ces deux cas, le terme "vrai" n'est pas dissocié de ses acceptions physiques et psychologiques, ce qui induit une confusion, et force parfois à restreindre le champ des questions, en interdisant certaines tournures de phrases, itératives par exemple.

Dans la logique tétravalente, un nettoyage a été fait en amont en définissant de façon formelle le domaine de la "vérité", laissant au "ni-ni" les autres acceptions. Le terme "vrai et faux", lui, est consacré à l'indétermination, dans la mesure où ce qu'on cherche est potentiellement l'un des deux, toujours sur le plan dimensionnel. C'est donc le lieu de résidence des paradoxes, comme notifié plus loin dans la NR21, puisque ce terme convient au cas de Schrödinger.

Le terme (ni-ni) n'apparaît que pour la logique partielle (LP1), dans le cadre des logiciels qui plantent, donc pour les cas où c'est "no way" que la réponse soit "vraie" ou "fausse".
Mais en logique tétravalente Ce terme récupère les champs d'existence qui ne relèvent pas de ce qui est mesurables sur le plan dimensionnel. Dans ce cas, le terme analysé n'est plus le terme tiers, mais le terme médian.

On peut faire ce récapitulatif :

vocablevaleurnéologismeportéeforme syntaxique
Aïooya Ammiéni vrai ni fauxadimexistechamp de conscienceterme tiers
Aïooya Ouvrai et fauxsubexisteindéterminationterme médian

Finalement, selon les cas, il se peut qu'un paradoxe relève soit d'un terme tiers, soit d'un terme médian, créant ainsi deux types de paradoxes. Et quand il s'agit de tomber sur des contradictions, c'est aux scientifiques de les résoudre. L'IA peut ne servir qu'à déloger ces paradoxes, et ainsi découvrir les nœuds du problème qui méritent de recevoir une attention spécifique.

En principe, une IA dotée d'une quantité suffisante de données et de structures sur ces données, en itérant les méthodes de calcul qui donnent des résultats probables, est sensée résoudre seule les problèmes. Mais au fond un ordinateur n'est qu'un automate, il n'a pas l'éclair de génie qui peut surgir dans l'esprit du chercheur qui focalise son attention au point de déformer l'Aioodi si fortement, que cela déclenche une réponse du BB 💡. Ce n'est pas une IA qui aurait remis en cause la gravitation comme l'a fait Einstein, en se disant qu'après tout, elle n'avait aucun effet sur nous, et que c'est l'espace-temps qui entraîne les objets (pourvu que cet exemple soit assez probant). C'est pourquoi j'estime que la découverte scientifique finit toujours par retomber sur les épaules des humains qui cherchent des réponses. Sinon, que lui resterait-il ?

Arrêtons de tergiverser, passons vite aux choses intéressantes.

La nébuleuse toroïdale

Le sujet de la lettre, dans sa première partie, porte sur le terme Aïooya Ou.
L'exemple qui est prit relève de l'astrophysique, sur un phénomène duquel on a quelques descriptions, indices, et relations à faire avec la  D63. (Ce que nous approximons abruptement ici).

Les nébuleuses toroïdales (IAGGIAAYAOO) sont des résidus de poussières stellaires qui continuent à tourner en formant un toroïde, et dont la température est proche du zéro absolu. Elles sont utilisées pour établir le moment où auront lieu les plissements de l'espace, qui permettent, du moins accélèrent notablement, le voyage intragalactique à travers l'espace pentadimensionnel. Car au moment où un plissement va se produire, la température baisse soudainement au zéro absolu, faisant du toroïde un superconducteur, qui crée un fort champ magnétique. Cela doit être très joli à observer.

Nous ne savons pas comment peut être établie la direction ou la localisation, la puissance ou la durée de ce plissement. Quoi qu'il en soit, il se produit un phénomène porté par la masse imaginaire - qui faisait partie des connaissances scientifiques dans les années 80 mais qui a été bêtement abandonnée au profit d'obscures masses et énergies sombres, sans même percevoir distinctement que ce ne sont que des effets rémanents et non des choses réelles. Cette masse imaginaire est responsable des interactions entre nos deux univers à flèches opposées, bien que présente dans un seul des deux membres. Elle active une relation entre eux, d'où les déformations appelées "masse et énergies sombres", si bien que des masses dans l'univers inverse, pour nous de l'antimatière, interagissent légèrement avec notre masse positive, comme une sorte de supergravité négative, notamment en concentrant les galaxies le long de filaments continus (si j'ai tout bien suivi).

La vitesse de la masse imaginaire au repos est infinie, et son effet se produit sur la Xoodi (couche externe) de l'univers, puis conséquemment entre les deux membres des biunivers (semble-t-il). On peut se figurer les univers comme des bulles de savon contigües, à ceci près que tous les univers sont contigües, du premier au dernier d'une chaîne infinie.

Une baisse soudaine de la température du gaz au sein de ces nébuleuses nous permet en effet de prévoir de futures déformations ou plissements dans la structure tétradimensionnelle locale de notre WAAM (univers) dus à l'interaction avec notre anti-univers OUWAAM. Ce phénomène se produit avant que la cause apparente qui en est à l'origine se soit effectivement produite. Il faut bien comprendre ici que la conséquence mesurable de la distorsion - la baisse soudaine de température du gaz - précède apparemment la distorsion elle-même et ne module en aucune façon son apparition.

C'est à dire que : un événement, localisé dans l'espace décadimensionnel, agit sur la trame 4D de notre univers, de telle sorte qu'elle provoque un plissement de l'espace-temps, qui lui-même provoque une baisse soudaine de la température de la nébuleuse. Pourtant, quelque chose se passe mal au niveau temporel (puisque l'événement est projeté dans l'espace 4d), et la conséquence du plissement se produit avant la cause temporellement apparente, qui en fait est une cause secondaire. (hypothèse où "cause apparente" signifie "cause secondaire" : 1→2→3)

On a donc affaire à "un phénomène seulement observable par ses conséquences mais qui reste lui-même partiellement indéterminé du fait qu'il se trouve hors de notre champ de perception inévitablement limité et subordonné aux perturbations stochastiques du WAAM qui modulent nécessairement l'information véhiculée par le flux temporel".

J'aime lire Nabgaa, je l'admire :)
Et il est plus difficile qu'on le croit de réitérer ce qu'on comprend en lisant ces explications limpides, mais le faire est profitable (bien que risqué) :

Ici, une fois que l'événement se produit, sa seule conséquence est le plissement de l'espace 4d. Puis, comme par un effet rémanent, la conséquence du plissement de l'espace 3d + temps, est l'activation de la nébuleuse. Mais le moment où a lieu plissement, qui est la cause de l'activation de la nébuleuse dans le présent, s'échappe vers le futur (sans dout du fait du ce même plissement, bien qu'on aurait pu imaginer l'inverse). Ainsi la conséquence qu'on observe est due à un phénomène qui s'est déplacé dans le futur.

Du coup, pour nous qui sommes contraints de poursuivre le déroulement séquentiel du temps, avec notre champ de perception limité au temps présent, et on ne peut découvrir ces événements que lorsqu'on arrive là où ils sont entreposés.

De plus, pour ne rien arranger, ce rendez-vous dans le temps n'est même pas fiable, puisque les perturbations stochastiques peuvent influencer de nombreuses manières les chaînes d'événements qui vont conduire à l'apparition de cet événement, pourtant programmé, mais de façon indéterminée. C'est du moins ainsi que j'interprète l'expression "perturbations stochastiques du WAAM qui modulent nécessairement l'information véhiculée par le flux temporel".

On aurait pu simplement penser que la force du plissement était liée à son décalage dans le futur. En tous cas : "nous ne savons pas prédire avec exactitude le moment auquel il va s'amorcer (entre un et huit mois selon la D63, dont deux mois pour faire revenir le vaisseau de surveillance). Nous devons parfois attendre plusieurs mois avant qu'une expédition, préparée en quelques jours, initie son voyage".

Donc à ce moment-là, quand il est détecté pour la première fois, on peut dire avec certitude que le plissement spatial AÏOOYAOU (subexiste). cet événement va bientôt pouvoir "se projeter dans l'axe classique AÏOOYAA / AÏOOYEEDOO (vrai / faux) si l'actualisation du phénomène prédit survient ou lorsque la certitude qu'elle ne surviendra pas est atteinte". Il est donc dimensionnel, mais pas encore présent.

Interprétation tétravalente : Le terme "vrai et faux" signifie une ouverture sur de futures actualisations. Il laisse le graphe dans un état instable, ce qui doit faire baisser de façon conséquente la probabilité de fiabilité du résultat. On peut s'imaginer que le plissement de l'espace ne peut être mesuré qu'empiriquement, ainsi que son intensité, tout en guettant le moment où il est maximal. Mais une fois qu'il est déterminé comme ayant été maximal, cela veut dire qu'il ne l'est déjà plus. On peut comprendre cela en lisant ce twit :  [OAY-Status 28] 200919.

Le champ dynamique

On comprend que le terme "vrai et faux" est ici apparenté à une modalité temporelle de la logique modale. Il relève en terme général des potentialités.

Pour rappel, la logique modale (LM) possède plusieurs classes de paramètres que sont l'épistémique, la déontique, la temporalité, la doxastique, les contrefaits et la dynamique. Nous avons exploré la classe temporelle avec le phénomène IAGGIAAYAOO, etles autres semblent plus relever de la défaillance originelle du langage. Mais au moins la modalité dynamique peut être trouvée dans cet exemple :

Aussi AÏOOYAOU est un terme que nous employons pour décrire l'état d'existence potentielle des particules subatomiques soumises à l'indétermination quantique. Ainsi l'état d'existence AÏOOYAA est inapplicable aux électrons qui évoluent autour des noyaux atomiques et dont on sait seulement percevoir les effets rémanents à l'intérieur d'une enveloppe spatio-temporelle prédictible au niveau de nos échelles de mesure.

Dans cet exemple, outre ce que la dialectique nous enseigne sur la dimension subatomique (le fait que ce qui est projeté dans l'enveloppe spatiotemporelle accessible aux instruments de mesure, ne sont que des effets rémanents), il est dit que le terme d'"existence" dimensionnelle n'est pas applicable aux particules sous-atomiques (en toute logique).
Donc il ne faudra pas s'étonner si un jour on lit la phrase "les particules sous-atomiques n'existent pas" (cela ne m'étonnerai point). Dans ce cas, l'acception d'existence utilisée est celle de la subexistence (pour peu que cette approximation linguistique soit parlante).

La rétropositivité

L'exemple suivant fait référence à Sergio Veira de Mello, Secrétaire général adjoint pour les Affaires humanitaires et Coordinateur des secours d'urgence, mort le 19 août 2003 dans un attentat-suicide imputé à Al-Qaïda, sous l'égide de la CIA (comme on le sait un peu plus maintenant).

Un hommage lui a été rendu, dans la  NR17, que nous rediffusons ici :

Nous tenons à manifester notre peine suite au décès de votre frère Sergio Vieira de Mello. Cet homme bon, intelligent, digne et intègre a toujours lutté sans relâche pour la paix, affligé par la misère qui sévit au sein des nations défavorisées ou détruites par vos incessants conflits meurtriers. Certains de nos frères ont eu l'occasion de côtoyer cet homme sans qu'il se doute de leur nature véritable. Ils ont pu constater qu'il était l'un de vos frères les plus humains que nous connaissons sur votre planète et ont ressenti une profonde tristesse en apprenant les circonstances atroces de sa mort.

Cependant vous devez vous réjouir car la mort de cet homme ne sera pas inutile. Elle ne sera pas qu'une mort de plus ayant servi à alimenter des verbiages trop souvent vides d'émotion dans vos journaux. Nous avons pu mesurer l'intensité des réactions émotionnelles de cet homme envers vos souffrances et son degré de volition à tenter d'y remédier. L'intégration de son âme au sein de votre psyché collective permettra de rehausser de façon significative les notions de probité, de mansuétude et d'équité qui seront ainsi répercutées à tous vos frères qui s'insurgent contre la corruption, l'intolérance et l'injustice, les incitant non plus à se lamenter mais à agir. Une réaction doit découler de la mort de cet homme. Le futur de votre race ne peut se fonder sur la violence: quoi qu'en semblent penser les délinquants inconscients qui s'acharnent à détruire votre nature par le feu, et par le sang toute tentative permettant d'aboutir à un espoir de paix.

Contrairement à nos normes habituelles, et considérant que nos envois précédents on été partiellement diffusés, nous vous demandons, s'il vous plait, de rendre public ce présent hommage chargé d'une amertume que nous ne savons ni ne voulons occulter.

 Note annexe sur la dénonciation des organismes d'états (NR17)

S'il y a bien une vertu à étudier la logique tétravalente, c'est de savoir lire un texte sans plonger tête baissée dans des conjectures ; qui peuvent relever de la "logique binaire", et se fonder sur une passable désinformation. C'est pourquoi nous avons cru bon de préciser que cet "Al-Qaïda" n'était pas le même que celui qui est présenté au grand public. De même, la phrase "vous devriez vous réjouir", vient d'un autre monde, où il n'est pas d'usage de sortir une phrase de son contexte pour lui faire dire l'inverse de ce qui a voulu être dit. (faut-il préciser).

Revenons dans le présent. La charmante Nabgaa continue, dans la NR20 :

Nous vous avons affirmé aussi que l'intégration de l'âme de votre frère Sergio Vieira de Mello dans votre psyché collective aura une influence sur le comportement d'un certain nombre de vos frères. Cette influence AÏOOYAOU car des effets psychosociaux mesurables apparaîtront logiquement dans un moyen terme. L'acte barbare et la succession d'imprudences inexcusables qui sont à l'origine de la mort de cet homme sauraient alors être qualifiés de rétropositifs si ces effets psychosociaux prévisibles surviennent effectivement.

Ici, il faut lire "Cette influence AÏOOYAOU" comme un verbe : "Cette influence [sub]existe".

Ce qui est intéressant est le terme rétropositif, qui invoque une réflexion philosophique. C'est aussi une manière de relativiser. Dans cette même NR17, il était aussi question des agroglyphes, dont Nabgaa confirmait qu'ils sont le fait de visiteurs bien intentionnés. Elle précise :

Leur objectif n'est pas simplement d'exercer une forme d'expression artistique au détriment de vos récoltes mais bien de provoquer une prise de conscience progressive de la réalité extraterrestre par une interrogation légitime concernant la provenance de ces signes.

C'est à dire que l'effet négatif, le détriment des récoltes, a été jugé inférieur à l'effet positif : l'interrogation légitime, et la prise de conscience de leur présence. Dans ce cas, l'effet négatif est immédiat, tandis que l'effet positif "subexiste". Et une fois qu'il est actualisé, palpable, mesurable, il compense (allègrement) l'effet négatif infligé (c'est une bonne affaire).

Dans le cas de la mort atroce d'un homme juste, due à des activités étatiques génocidaires, l'adimexistence d'une "psyché collective" est la garantie que ces actes ne s'en tiendront pas à cette fin tragique, et que leur effet consistera à "rehausser de façon significative les notions de probité, de mansuétude et d'équité qui seront ainsi répercutées à tous vos frères qui s'insurgent contre la corruption, l'intolérance et l'injustice, les incitant non plus à se lamenter mais à agir". Pour aller dans ce sens, nous avons été encouragés à devenir proactifs (avant que ce terme ne se vide de sa substance en devenant managérial).

L'adimexistence n'est donc pas un simple refuge pour les choses qui n'existent pas réellement, mais surtout le lieu de ce qui régit la perception de la réalité, qui peut être de grande transcendance.

Je vous invite fortement à réfléchir sur la notion de rétropositivité introduite ci-dessus, malheureusement fort souvent rejetée par vos frères, qui remet en perspective un acte qui saurait être qualifié de négatif ou malveillant sur l'instant mais dont les conséquences à terme - évaluées avant sa réalisation - compenseraient largement le trauma causé au moment de cet acte. Cette notion est cruciale pour nous, en particulier dans les sphères médicales et éducatives.

En effet, le champ d'application d'un tel concept est vaste. Pour "la sphère médicale", on peut se figurer la souffrance d'une thérapie, comme par exemple celle de la rééducation après un accident ; et pour l'éducation, on peut se figurer les efforts ou sacrifices nécessaires, les jours où c'est plus difficile que d'autres...

En terme général, il s'agit toujours de pouvoir mettre en contrepoids, dans la balance de la raison, les effets futurs non encore exprimés. Cela peut paraître simpliste, mais, pour ne citer personne, il peut arrive, des fois, que de temps en temps, dans le feu de l'action, certains politiciens par exemple ou bien des multinationales prédatrices, aient un peu tendance à raser des écosystèmes pour fabriquer des boites d'allumettes, alors que si elles s'abstenaient, elles devraient arrondir leurs profit au chiffre en-dessous, mais que ça durerait plus longtemps. Mais bon.

À nouveau, une autre vertu de la logique tétravalente serait de savoir contrebalancer des faits immédiats avec des faits considérés à une autre échelle, et qui appartiennent à un autre champ d'existence, qui n'est pas moins probant et utile que le premier.

Il en va, finalement, de la définition de la Raison. Elle consiste à "sous-peser" le réel. Pour faire cela, il faut des méthodes, des lois et des outils... tels que la logique tétravalente.

J'ajoute, dans un élan spirituel, que par extension ce principe consiste à "corriger l'incomplétude d'un système en ajoutant un nouveau paramètre", qui de ce fait, au risque de bouleverser les conséquences. Combien de fois avons-nous entendu l'expression "produire les effets inverses de ceux escomptés", ou "le remède est pire que le mal" ? Ce phénomène exprime le fait de n'avoir aucune maîtrise sur l'émergence d'un système en vertu des propriétés et de la structuration de ses éléments. C'est à peu près ce qui se passe à chaque fois qu'on essaie un truc nouveau, sans trop savoir où on met les pieds. (Mais cela, nos élites à l'abri du monde réel, l'ignorent totalement?)

Par extension, si un effet est jugé "négatif" dans le présent, il peut être "positif" pour une autre personne ou un autre point de vue, ou une autre temporalité. Et de même, à chaque fois que s'ajoute un nouveau composant (on pourrait dire un nouvel axe directeur), signifiant une nouvelle façon de considérer le problème, l'estimation de sa positivation peut, alternativement, varier dans l'autre sens. Et le lendemain "c'est mal", et le jour d'après "c'est finalement bien", mais le jour suivant "c'est finalement mal", mais au bout du compte "cela n'a pas servi à rien"...

D'ailleurs, si au final tout sert positivement, est-ce pour autant que tout soit justifiable, de sorte qu'on n'ait à se soucier de rien ? Non, dirait Aristote, ce qui fait la raison, c'est "la juste mesure".

La notion symétrique de rétronégativité est tout aussi importante. Je vous prie également de réfléchir sur l'aspect particulier de cette correspondance.

Ici, notre amie Nabgaa s'amuse un peu, en mettant en garde notre ami Alban contre l'enthousiasme qui pourrait résulter de cette correspondance, qui est fantastique, et dont le risque que cela lui fait encourir, est d'en subir des effets négatifs. Mais bon c'est un garçon sérieux :)

Résumé sur le terme "vrai et faux"

S'il faut absolument tenter de mettre une signifiance en linguistique terrestre sur ce terme, AÏOOYAOU serait l'état d'un phénomène indéterminé dont l'émergence est perceptible ou fortement prédictible mais dont plusieurs actualisations sont envisageables en fonction des différentes distorsions inhérentes au flux temporel qui sauraient moduler sa concrétion.

On s'est fixés sur le terme "subexiste", mais si vous avez d'autres idées, plus justes, n'hésitez pas à en faire part. Il est cependant essentiel de marquer la distinction.

Nous avons entamé cette section pour nous conduire à l'étude de la suite de cette NR20, à la lumière de nos nouvelles connaissances, ce que nous feront dans la partie suivante.

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