Blog2024-11-08 09:18 154 #2904

Psychopathologie (EF)

[EF-132] EpheHellenica 241011

#2874# psychologie
Question de@pipol741

BonsoirPeut être savez vous qu’en France, tous les dix jours, un enfant est tué par sa mère ?Pourriez vous me partager vos connaissances pour me permettre de comprendre l'infanticide d'une mère sur son enfant et de faciliter ma compassion ?

Réponse2024-10-11 15:37

Quelques éléments de psychopathologie 👇

De nombreux infanticides sont liés à la structure psychotique de certaines mères psychiquement inadaptées et arrivent généralement avant la première année de l'enfant.

Un épisode psychotique bref du post-partum peut traduire le déclenchement soudain d'un trouble psychotique véritablement inaugural, généralement chez une femme primipare, et dont la cause serait l'arrivée même de l'enfant.

Certains signes cliniques non spécifiques, encore appelés "phénomènes élémentaires" peuvent notamment signer l'influence d'un état dit "pré-psychose". Qu'il s'agisse de troubles de la perception, d'illusions transitoires de la mémoire, de postulats passionnels ou d'hallucinations fugaces, voire de discordances idéo-affectives discrètes, ils sont généralement insuffisants, initialement, pour porter le diagnostique de "psychose". Pour qualifier ces états, il était auparavant parfois employé le terme de "psychoses hors déclenchement" ou de "psychoses blanches".

Dans ce cadre, il semble que le facteur déclenchant la décompensation d'une psychose puerpérale s'avère davantage être l'arrivée du nouveau-né, plutôt que la grossesse, ou l'accouchement lui-même.

Pour comprendre la logique de ce fait, il est profitable de se pencher sur le concept théorique "d'objet a" élaboré par le psychanalyste J. Lacan et dont il reconnut l'invention dès 1966."L'objet a", aussi appelé "objet cause du désir", s'inspire de la notion "d'objet transitionnel" de D. W. Winnicott. Pour Winnicott, l'objet transitionnel possède deux dimensions : une face "pulsionnelle" (dont témoigne par exemple la pratique du suçotement de l'enfant) et une face "fantasmatique", sur laquelle Lacan fonde une partie de son concept.La particularité de l'objet transitionnel - et ceci est très important - est de n'être ni à la mère, ni à l'enfant, mais aux deux à la fois.

Dans la psychose, compte tenu de la défaillance d'une fonction primordiale bien décrite en psychopathologie clinique, la séparation symbolique normale n'opère pas et la désunion s'avère non symbolisable. En effet. cette fonction primordiale est censée dresser un obstacle symbolique dans la réunion déterminant le rapport fusionnel mère- enfant. Les conséquences en sont une non-séparation. une non-extraction de "l'objet a", lequel tend alors à se présentifier à la mère ici en la figure de l'enfant.Dès lors, l'enfant réifié peut venir littéralement "envahir" la néo-réalité de la mère psychotique. Dépassée par cette figure débordante, la mère peut exprimer le sentiment d'une forme d'étrangeté terriblement déstabilisante, d'une impression d'influence, ou encore de l'émergence d'une angoisse massive et insupportable. Dans le même temps, une ébauche d'élaboration délirante peut commencer à se mettre en place. La mère mobilise alors ses ressources internes dans une tentative d'explication et de rationalisation propre à justifier ce qui lui arrive. Telle femme se demandera si cet enfant est le sien, s'il n'a pas été échangé, voire si sa grossesse n'était pas simulée ou le fruit de quelque expérimentation. Une autre verra en son enfant un monstre difforme, tandis qu'une dernière y discernera l'incarnation enivrante d'un enfant divin.

Or, lorsque la construction délirante - qui est une tentative de tempérer cet envahissement psychique, la patiente peut avoir recours à des passages à l'acte salvateurs. Ainsi, cherchant à essayer de faire advenir la division symbolique dans la réalité, la patiente peut avoir recours à des tentatives de soustractions réelles de l'objet : automutilation, suicide, infanticide.Devant l'irruption brutale de l'objet-enfant psychiquement désagrégeant, le meurtre peut effectivement incarner la seule solution comme tentative de faire advenir une séparation décisive.

Dans cette relation spéculaire sujet-objet ou mère-bébé, l'enfant peut incarner non pas uniquement une image, mais aussi la figure d'une véritable extension du corps de la mère non-symbolisée (c'est à dire réelle). Dès lors, devenue incapable de se séparer physiquement et définitivement de la dépouille du nouveau-né assassiné, à l'image de ce que serait une mutilation insoutenable, les corps peuvent être ainsi préservés et parfois retrouvés congelés ou momifiés.

La manifestation de ces troubles témoigne de l'émergence d'une souffrance insoutenable chez ces mères et nécessite toujours la mise en place d'un soutien rapide et adapté.

[EF-142] EpheHellenica 241021-2

#2884# psychologie
Question de@Metadiem123

Pourriez-vous nous aider à évaluer (quantification en pourcentages par ex.) l'impact des processus neuropsychologiques marqués par des flèches colorées sur la prise de décision d'un OEMMI terrestre moyen? Merci

Réponse2024-10-21 21:14

Pour la psychopathologie générale, trois de ces voies sont essentielles :

L'une d'elles a déjà été décrite il s'agit de schémas héréditaires, encodés au niveau de la protubérance annulaire du tronc cérébral. Elle influence deux pôles thymiques antagonistes.

Le premier est de nature entropique, orienté vers l'autolyse naturelle du sujet. Lorsque cette tendance prédomine, elle génère des comportements suicidaires, parfois accompagnés d'idées délirantes de ruine ou de négation (syndrome de Cotard). À des intensités plus modérées, elle induit des états dépressifs susceptibles d'évoluer vers des états mélancoliformes.

Le second pôle est de nature néguentropique, modulant les émotions vers un état d'exaltation thymique (syndrome maniaque).

Ces états non équilibrés évoquent les « troubles bipolaires » souvent surdiagnostiqués.

*

La deuxième et la troisième voies sont également antagonistes.

La première de ces deux voies concerne le flux provenant de « B.B. ». En cas d'influence excessive, la pression de « B.B. » est telle qu'elle fait vaciller l'assise identitaire du sujet, qui peut finir par se fondre, ou se perdre, littéralement, dans les impératifs et injonctions brutes de l'âme collective (syndromes dissociatifs, hallucinatoires, automatisme mental et autres troubles schizophréniformes ou paranoïdes). L'intensité du flux détermine la sévérité de l'éventail de symptômes de ce qui est qualifié « d'état psychotique ».

À l'inverse, l'absence d'influence de « B.B. » — parfois jusqu'à sa disparition quasi complète — génère des troubles diamétralement opposés, privant l'individu de toute connexion possible avec le tissu social dans lequel il évolue et se développe, à travers ce qui est identifié comme étant des « troubles autistiques ».

[EF-155] EpheHellenica 241102-5

#2920#
Message2024-11-02 21:17

C'est également possible : l'influence habituellement modulée de 'B.B.' peut littéralement venir envahir la sphère psychique lors d'un affaissement brutal de l'assise identitaire, à l'image d'un barrage qui cède, et provoquer une symptomatologie similaire, souvent passagère.

[EF-148] EpheHellenica 241029

#2891# psychologie
Question de@Metadiem123

La peur n'est pas l'alliée de la sagesse. L'incarné ne peut perdre "que" son temps, son identité et le contrôle conscient de son expérience terrestre.L'égo opère de bien des manières et fait souvent oublier que le "Je" n'est pas l'âme mais le résultat sa manifestation "limitée".

Réponse2024-10-29 21:29

Pour créer une entité ou un système clos, il est nécessaire de poser des contraintes sur certaines formes d'énergie, comme la masse physique ou la conscience non-physique. Ces contraintes définissent et maintiennent l'entité en question. Si elles sont levées, l'entité se désintégrera, se dissipera ou se dématérialisera.

Les objets inanimés, qui ne sont ni conscients ni en croissance, tendent à rester dans l'état dans lequel ils ont été laissés, sauf si une énergie appliquée ou une énergie ambiante disponible vient relâcher leurs contraintes internes ou externes. Cette intervenbon peut provoquer mouvement, changement d'état, dégénérescence, décomposition, dématérialisation ou sublimation. L'entropie des objets inanimés isolés tend naturellement à augmenter, conformément à la deuxième loi de la thermodynamique. Cette loi exprime que les processus physiques naturels sont irréversibles et se dirigent vers l'état énergétique le plus bas — un effet inhérent à la structure de l'espace-temps.

La création d'une entité consciente suit les mêmes principes que celle de toute entité, mais avec une distinction majeure : les entités conscientes possèdent la capacité de se modifier elles-mêmes, grâce à leur libre arbitre. Des contraintes externes sont d'abord appliquées à un sous-ensemble d'énergie potentielle consciente pour former une conscience individualisée, une entité sensible unique. Des contraintes supplémentaires sont ensuite appliquées aux interactions et aux perceptions de cette conscience individualisée afin de créer un environnement propice au développement évolutif. Avec l'attribut de conscience, cependant, l'entité sensible a également le pouvoir de se créer des contraintes internes.

Les contraintes internes qu'une entité sensible s'impose volontairement limitent souvent son propre potentiel évolutif. Certaines de ces contraintes peuvent sembler bénéfiques à court terme, tandis que d'autres se révèlent dysfonctionnelles ; cependant, elles doivent toutes être éliminées par l'entité elle-même pour qu'elle atteigne son plein potentiel. Introduire de l'incertitude et réduire les contraintes dans une réalité donnée crée toujours un potentiel évolutif plus large pour ses habitants, car une plus grande liberté et des choix élargissent l'éventail des résultats possibles.

Un "piège de croyance" crée une contrainte interne supplémentaire qui réduit la capacité et l'efficacité de la conscience. Maintenir des contraintes internes déstructurantes, telles que des croyances limitantes, des peurs ou l'ego, exige de l'énergie (organisation dysfonctionnelle) et accroît l'entropie de la conscience. Les contraintes servent souvent à agencer un système pour un but spécifique, mais elles limitent aussi l'énergie potentielle de celui-ci. Dans un système de conscience, des contraintes qui freinent la croissance et réduisent la viabilité illustrent une organisation sous-optimale qui freine le développement. L'énergie organisationnelle est dépensée, mais les résultats sont contre-productifs (dysfonctionnels et non rentables pour le système, ou bloquant sa rentabilité future).

Considérez les contraintes internes que vous vous imposez comme une énergie potentielle négative ou une synergie potentielle perdue. Ajouter des contraintes internes dysfonctionnelles (croyances, peurs et ego) à votre conscience est comme éparpiller des obstacles sur un axe routier au flux important, dont l'efficacité serait d'autant plus réduite.

L'énergie de la conscience a le potentiel de s'organiser plus efficacement — de développer une conscience plus complète et plus lumineuse, d'exprimer et d'utiliser de manière créative la compréhension, l'empathie, l'amour et la concentration mentale de façon utile, tant pour elle-même que pour les autres consciences engagées dans un processus d'évolution. Chaque conscience individualisée forge un chemin unique qui reflète le processus et l'objectif du système plus vaste. Une meilleure qualité dans le système global de conscience est atteinte grâce à l'amélioration synergique de ses parties individuelles. La réduction de l'entropie est essentielle à chaque niveau et dans chaque dimension de la fractale de l'évolution de la conscience ; là où cette évolution échoue, la fractale correspondante stagne, se détériore ou s'éteint.

Dans un système de conscience, l'entropie représente l'indisponibilité de l'énergie de conscience pour accomplir des objectifs. La tâche première de la conscience est de s'organiser de manière optimale, dprendre en charge son évolution et d'augmenter sa rentabilité globale par l'auto-amélioration (croissance). Les états d'entropie élevés dans la conscience montrent une organisation déficiente : désorganisation, peurs, croyances limitantes, affaiblissement du potentiel, égocentrisme et incapacité à comprendre des interrelations complexes ou à voir le tableau d'ensemble. Une entropie plus élevée diminue la capacité de la conscience à surmonter l'inertie de l'ignorance et les dysfonctionnements de l'ego. Laisser croître l'entropie de la conscience entraîne un gaspillage de potentiel. Moins il y a de contraintes internes dysfonctionnelles comme la peur, l'ego, les croyances limitantes ou les désirs, plus l'entropie associée est faible et plus la conscience peut explorer les états les plus profitables dont elle dispose.

*

Le désir d'aider et de se soucier des autres (l'amour) est une propriété intrinsèque d'une conscience à faible entropie. Une conscience à faible entropie est puissante et efficace, donc une conscience individuée de faible entropie représente un individu doté d'un fort potentiel personnel.

[EF-151] EpheHellenica 241102

#2895# psychologie
Question de@JL_MDesconocido

Chère EpheHellenica, en référence au projet Global Consciousness ou NOOSPHERE de l'Université de Princeton, il existe des "flux" d'événements importants qui modifient le cours naturel des générateurs de nombres aléatoires réels (TRNG). Je vous remercie de votre attention.

Réponse2024-11-02 16:29

Il s'agit d'un projet intéressant qui met en évidence certaines manifestations de ce que l'on appelle l'"effet psi", compris comme un phénomène acausal, attribuable à une opération de la conscience.

Le terme "psi" est bien connu des parapsychologues et autres chercheurs qui explorent les capacités de l'esprit. Il désigne des manifestations inhabituelles de la conscience, en particulier des phénomènes considérés comme paranormaux, associés à des facultés mentales ou à des états de conscience altérés. Dans ce contexte, "psi" est souvent utilisé comme synonyme de "parapsychologique". Ainsi, les "phénomènes psi" décrivent des effets physiques mesurables produits par une capacité ou une caractéristique de l'esprit qui, à ce jour, n'ont pas trouvé d'explication dans les sciences traditionnelles. Les communications télépathiques, la précognition et la "vision à distance" sont des exemples d'événements psi courants, étudiés et documentés. Les termes "énergie psi" ou "ftierza psi", bien que quelque peu trompeurs, sont souvent utilisés pour suggérer qu'un mécanisme causal théorique inconnu pourrait être à l'origine de ces phénomènes.

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La relation entre l'incertitude et la mesure des effets psi introduit ce que l'on pourrait appeler le "principe d'incertitude psi". Ce principe suggère que l'incertitude entourant un événement permet une plus grande variété de résultats probables, qui peuvent être plus facilement modifiés par un esprit concentré (avec peu de bruit et un ego réduit), [une intention claire et une entropie psychique minimale].

La réduction de l'entropie psychique, c'est-à-dire l'amélioration de la qualité de la conscience, nécessite un profond changement d'attitude. Il s'agit d'élargir la conscience, de surmonter les peurs, de réduire l'ego et de renforcer la capacité d'aimer. La réalisation de ce changement passe par la transformation des intentions et la redéfinition des motivations, car il s'agit moins de "faire" que d'un état intérieur d'"être"

L'ego ne s'exprime pas toujours par une attitude arrogante ou égocentrique ; il peut aussi se manifester sous des formes moins évidentes, comme la timidité, l'incertitude ou l'agitation. L'insécurité et l'anxiété sont en fait des expressions courantes de l'ego. Un ego fort reflète souvent une peur profonde, pas nécessairement une grande arrogance ou un orgueil démesuré, bien que les deux puissent être présents. Pour comprendre l'ego, il est essentiel de comprendre la peur. Au fond, la peur naît de l'ignorance dans une conscience à forte entropie. La peur et la haute entropie se nourrissent l'une l'autre. Cette peur agit comme un cancer de l'esprit, comme une maladie de la conscience, se manifestant par une forte entropie de l'intention, conduisant à des actions sans compréhension ni vision.

Être conscient de sa propre conscience est comparable à la perception de l'eau par le poisson. Il ne connaît l'eau qu'à travers ses interactions avec elle, comme les variations de courant, de température, de salinité ou de viscosité. Pourtant, l'eau a une existence et un sens au-delà de ces interactions. Pour comprendre l'eau, il faut faire la distinction entre l'eau elle-même et ses propriétés. Le poisson, limité dans sa perception, ne connaît que ces dernières, ne connaissant l'eau qu'à travers ses variations. L'eau cesse-t-elle d'exister lorsque ses propriétés sont stables, ou devient-elle un arrière-plan imperceptible pour le poisson ?

De même, nous définissons notre conscience par les actions qu'elle nous permet d'accomplir. Bien que l'attribut principal de la conscience soit la perception, nous ne sommes conscients que de ce que nous pouvons faire avec elle et de la manière dont nous interagissons avec certaines de ses propriétés. Cependant, vous êtes plus que cela : vous êtes plus qu'un ego, plus qu'un ensemble de pensées, de désirs ou de peurs. La conscience est plus que cela et vous pouvez arriver à la comprendre.

Cette découverte est à la portée de l'"OEMII", car notre mémoire et notre capacité de traitement dépassent celles du poisson moyen. Contrairement au poisson, vous pouvez faire l'expérience de la nature fondamentale de votre conscience, dépouillée de tout bruit de fond, l'ego étant le plus important d'entre eux.

[EF-166] EpheHellenica 241110

#2918#
Question de@manuelOtroMundo

À quoi servent toutes ces informations ?J'ai le sentiment qu'en admettant que la source soit fiable, elle nous laisse dans un état d'impuissance. Le "Monde" apparaît soudain confus et notre responsabilité en son sein disparaît.Comme des pailles dans un torrent

Réponse2024-11-10 18:43

Ne vous découragez pas, commencez par ce qui est le plus proche de vous.

Si nous considérons que l'amélioration de la conscience est l'essence même de l'existence, cela signifie-t-il que les activités mondaines - telles que l'étude des mathématiques, de la physique, de la philosophie, ou même le tressage de paniers, le creusement de fossés ou la création artistique - sont alors de vaines illusions ? pas du tout ! Chacun de nous devrait cultiver une occupation, un but qui, en plus de nous enrichir, apporte quelque chose de précieux aux autres. Ce n'est pas tant ce que l'on fait qui compte, ni même la valeur apparente de ce que l'on produit pour les autres, c'est ce que l'on apprend en le faisant qui compte.

Ainsi, presque toute activité peut devenir un terrain fertile pour l'enrichissement personnel, car ce sont les liens que vous tissez avec vous-même et avec les autres qui créent les meilleures conditions pour une véritable croissance intérieure. C'est dans le monde tangible, au cœur de la réalité, que nous avons l'occasion d'apprendre, à travers des choix qui prennent vie dans l'échange et l'interaction.

Les métiers de ce monde, qu'il s'agisse de boulanger, de médecin, d'avocat, d'enseignant, d'artisan ou même de vagabond, offrent tous des opportunités inestimables d'élévation et de raffinement de la conscience. Adopter une vision plus large de l'existence n'enlève rien à l'importance du travail quotidien ; cela ajoute simplement une nouvelle profondeur, une dimension qui n'était pas visible dans une perspective plus étroite. Les biens matériels, les relations familiales, les amitiés, les carrières, tous ces éléments, loin de se dissoudre ou de perdre de la valeur, s'intègrent différemment dans votre vie lorsque vous prenez le temps de les percevoir comme un tout. C'est la lumière de votre transformation intérieure qui redéfinit l'importance de chacun à mesure que votre connaissance, votre sagesse et votre perspective s'élargissent.

Dans cette nouvelle vision, le poids de l'ego dans ce que vous faites est atténué, tandis que la valeur réelle de chaque interaction avec vous-même, vos tâches et les autres est intensifiée. Votre activité quotidienne, ou quelle que soit votre vocation, peut sembler insignifiante face à l'infini, mais la richesse potentielle des liens qu'elle crée avec vous-même devrait croître face à une conscience élargie.

La vue d'ensemble, lorsqu'elle s'installe, ajoute de nouvelles dimensions au champ des possibles, et au fur et à mesure que votre être évolue, gagne en clarté et en cohérence, l'orientation de votre "énergie spirituelle" se modifie naturellement, car une réalité plus large ouvre la porte à une conscience renouvelée qui recadre le champ de vos investissements dans la vie.

Pour amorcer cette transformation, voici quelques pratiques essentielles qui nourriront votre quête intérieure :

- Commencez par comprendre vos croyances et leurs limites.- Vérifiez régulièrement si votre ego grandit ou diminue, et révélez certains de ses fantômes les plus évidents à vous-même, puis à vos proches, et enfin à vos amis.- Consacrez chaque jour une partie de votre énergie à la recherche et à la vérification de la vérité.- Soyez conscient de vos motivations et de vos intentions.- Éliminez les distractions et familiarisez-vous avec votre esprit.- Apprenez à méditer.- Soyez aimable et aimant dans toutes vos interactions avec les autres.- Cessez de penser à vous-même et à vos désirs, besoins et envies.- Identifiez vos peurs et surmontez-les. Appréciez les expériences simples de la vie

Personne n'est laissé pour compte. Chacun reçoit tout le soutien non physique nécessaire, même s'il ne correspond pas toujours à nos désirs, à nos attentes ou à ce que nous pensons être prêts à recevoir. Ce soutien est toujours disponible et s'active presque automatiquement pour ceux qui sont prêts à y puiser. À mesure que vous vous ouvrez à cette guidance, que vous devenez plus réceptif à ses signaux, à sa sagesse et à ses enseignements, votre existence - dans toutes ses dimensions physiques et mentales - s'oriente de manière plus claire et plus significative. Peu à peu, vous apprenez à répondre à cette guidance, à en percevoir le sens et à grandir grâce aux efforts invisibles déployés en votre nom, en en tirant le meilleur parti.

Ne mendiez pas, ne demandez rien ; l'intention, pure et sincère, porte en elle toute la force nécessaire.

[EF-170] EpheParnassiana 241114

#2924# psychologie
Question de@chalicarnebenja

Bonjour, peut on guérir d'une psychose ou schizophrénie ? Si oui, comment ?

Réponse2024-11-14 11:03

Le degré d'influence de « B. B. » est, la plupart du temps, constitutive et héréditaire chez les sujets concernés. Les états de « décompensation » surviennent lors de moments clés dans leur histoire (pression familiale, professionnelle, sociale...)

C'est pourquoi il ne s'agit pas, chez le psychotique, de s'orienter sur la cure ou la guérison des troubles, mais de permettre le dégagement d'une invention personnelle inédite stabilisante et robuste, voire d'un branchement (sur un idéal pacifiant, un partenaire rassurant ou un groupe structurant).On peut alors observer une amélioration des symptômes par la régulation de la pression de « B.B. ».

Quelques points importants :- Ne pas interpréter les identifications (même jugées délirantes), surtout lorsqu'elles sont consolidantes.- Aider à la régulation de la pression et à la soutenance des idéaux.- S'opposer à la tentation du laisser tomber (suicide, démission, départ, etc.)- Parfois, un travail créatif peut venir étoffer le moi et être particulièrement stabilisant.

[EF-172] EpheParnassiana 241115

#2926# psychologie
Question de@Urubus8

Le sentiment d'abandon m'a toujours accompagné depuis l'enfance et m'a plongé dans une dépression chronique. Aujourd'hui, je ne vois pas l'intérêt d'essayer de faire partie du réseau social🌎 qui m'a détruit. Voici quelques passages de la lettre D47-2 de l'UMMO qui correspondent en partie à ma situation

Réponse2024-11-15 09:34

Vous n'êtes pas seul, vous êtes isolé.

Cet isolement vient du système de communication : le langage, un facteur d'entropie très important dans cet astro.

N'oubliez pas que "Nous vous avons fait remarquer que la Société est un véritable Réseau dans lequel les individus sont mathématiquement représentés par des nœuds reliés entre eux par de multiples arcs", comme le disent simplement les Ummo.

Or, si un nœud est un point de rencontre, il n'existe que par et pour sa capacité à relier. Sans nœuds, il n'y a pas de réseau. Les nœuds sont le réseau. Vous êtes le réseau (dans sa totalité). Ainsi, votre échec, votre détresse, votre entropie SONT LES MÊMES que l'ensemble du réseau social de cette planète.

Alors, réjouissez-vous : ce sentiment d'"abandon" et de solitude est peut-être une chance ; celle du changement.

[EF-178] EpheParnassiana 241116-2

#2931#
Question de@dav8119

Qu'est ce que la notion de BB peut changer ou ajouter dans l'étude de la psychopathologie et de la psychothérapie ? Par exemple en traumatologie, la gestion de la mémoire. Est-ce que la mémoire, la douleur se trouvent dans BB ?

Réponse2024-11-16 11:57

Les traces mnésiques traumatiques restent fixées au niveau "BUUAWAMIESEE OA" avec 2 composantes : une image + une charge affective (émotion) qui lui est rattachée. La 1ère reste difficilement accessible dans "B. OA", tandis que la 2e se déplace.

BB n'est informé que de l'affect.

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